

mai - juin 2016
•
anform !
85
nos
enfants
Je suis la plus grande fan de mon
père.Jel’admire d’autant plus qu’à
ses débuts, ça n’a pas été facile.
Maintenant, il vit de sa passion, la
musique.Nous sommes 7 frères
et sœurs (je suis l’aînée) et aucun
n’est dans le milieu musical.Nous
avons choisi d’autres voies.Nous
n’avions pas vraiment l’âme de
musiciens.Jetravaille dans l’événe-
mentiel.Avec mon père, nous avons
créé une société dans ce domaine.
Nous sommes très proches,même
si nous habitons
loin.Ons’appelle
au moins une fois par semaine.
C’est un vrai papa poule qui
s’inquiète tout le temps pour ses
enfants.Ilest très famille et aurait
aimé tous nous avoir autour de
lui.Mon père nous a toujours dit
que l’esprit de famille est le plus
important.
"Sa notoriété,
c'était la norme"
Lévi Lama, 28 ans
fils de Bernard Lama, footballeur
Mon père m’a inspiré dans mon choix
de carrière puisque j’essaie de devenir
footballeur professionnel,et même
gardien de but,exactement comme lui !
Malheureusement,j’ai dûquitter mon
club suite àquelques
blessures.Jesuis
revenu en Guyane,àl’USL Montjoly,le
club dans lequel mon père a
débuté.onse voit souvent,on s’entraîne ensemble
(ou plutôt,il m’entraîne !)sur la plage.
On me demande souvent ce que ça fait
d’avoir un père
connu.Enfait,tout ça
était normal pour moi,comme le voir à
la télévision,par
exemple.Sanotoriété,
c’était la norme.Mais moi,je ne me
rendais pas vraiment compte,parce que
c’était juste mon
père.Ilest un exemple
pour
moi.Jesais qu’il s’est beaucoup
battu pour arriver oùil
est.Çan’a pas
été facile tous les
jours.Ilm’a appris et
montré qu’il fallait se battre et beaucoup
travailler pour atteindre ses objectifs.
Cela m’a apporté beaucoup dans ma
propre carrière.
J’ai toujours été très fière de mon père, pour ses performances,mais
aussi pour tout ce qu’il a vécu et
connu.Lepremier domaine que l’on m’a
confié lorsque j’ai débuté ma carrière en tant que journaliste, c’est le sport.
Le choix s’est fait naturellement.Cela m’a permis de me plonger dans
la carrière de mon père différemment, en tant que journaliste cette fois.
J’ai découvert des archives, des détails, qui m’ont permis de le découvrir
autrement, et finalement de l’admirer encore plus.Nous n’habitons pas très
loin l’un de l’autre, donc on se voit
régulièrement.Onpartage beaucoup de
choses et j’explique àmes enfants qui il est, ce qu’il a fait, et pourquoi j’en
suis si
fière.Ilm’a appris qu’il fallait relever des défis pour soi-même, non
pas pour les
autres.Qu’il fallait toujours progresser pour être fier de soi.
"Un vrai
papa poule"
Tania Thamar Sauvage
fille de ralph thamar, musicien
"On partage
beaucoup de choses"
Aurélie Bambuck, 38 ans
fille de roger Bambuck, athlète