Previous Page  92 / 136 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 92 / 136 Next Page
Page Background

92

anform !

janvier - février 2015

Créature de rêve

Sexe :

Faire l’amour à trois, dans un lieu insolite, avec

un(e) inconnu(e)… Que révèlent vos fantasmes

les plus fous ? Décryptage avec Claudie Caufour,

thérapeute en psychologie, en sexologie clinique

et thérapeute de couple.

PAR MSR

décryptez

vos

fantasmes !

bien-être

T

out le monde a des

fantasmes. Sauf que

les hommes en parlent

plus facilement que les

femmes. Seulement 43 % d’entres

elles osent, autant que les hommes,

réaliser leurs fantasmes sexuels.

18 % avouent même qu’il leur arrive

de se sentir honteuses de certains

désirs*. Alors, faut-il avoir honte de

ses fantasmes ?

“Les fantasmes

animent le désir sexuel. Ce sont des

images qui nous viennent à l’esprit

et permettent d’accéder plus rapide-

ment au désir et à l’excitation. Il ne

faut donc pas les réfréner”

, approuve

Claudie Caufour, thérapeute ensexo-

logie clinique. C’est une production

de l’imaginaire qui permetde prendre

quelques distances avec la réalité.

Explorer ses fantasmes permet de

mieuxcomprendre nosbesoins, notre

sexualité.

“Dans le couple, ils ap-

portent de la passion, de l’érotisme,

du piment. Ils jouent donc un rôle

positif dans notre vie amoureuse.”

À

condition cependant qu’ils ne soient

pas un passage obligé.

“Quand il

devient indispensable de réaliser

son fantasme pour parvenir à l’exci-

tation, il peut y avoir un problème,

un trouble. Si un homme n’est plus

capable d’avoir du plaisir sans que

sa femme soit obligée de se dégui-

ser, si le scénario est nécessaire pour

être excité, cela peut être révélateur

d’un trouble du code de l’excitation.”

Enfin, réaliser ses fantasmes sexuels

doitse faire dans le respectde l’autre,

sans empiéter sur les désirs duparte-

naire. Car, par exemple, faire l’amour

àtrois si votre partenaire n’enapas

réellement envie, pourrait mettre

votre couple enpéril.

*Enquête Ipsospour

Psychologies magazine,

avril

2014.