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février - mars 2017

anform !

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Cette méthode de soin est aujourd’hui

pratiquée dans les hôpitaux,

notamment au Centre de cancérologie

Paris-Nord. C’est une médecine non

conventionnelle qui intervient sur

le pavillon de l’oreille en utilisant

des aiguilles, des aimants ou la

cryothérapie. Dans les traitements

anticancéreux, elle vient en support

de la chimiothérapie, de la chirurgie

et de la radiothérapie. Elle offre, par

exemple, une diminution des effets

secondaires des traitements (nausées,

vomissements…).

L’auriculothérapie

à l’hôpital !

Virus :

plus agressifs

avec les hommes ? 

Certains virus n'agissent pas avec la même intensité chez les hommes

que chez les femmes. Une étude britannique publiée dans la revue

Nature

Communications

montre qu'ils seraient moins agressifs chez les femmes

pour des raisons d'évolution. Explications : si la mortalité par maladies

infectieuses est plus élevée chez les hommes, ce serait parce que les virus

préfèrent garder les femmes en vie en étant plus modérés. Car l’intérêt

du virus est de se propager. Or, les femmes lui fournissent des possibilités

supplémentaires de transmissions (transmission à l'enfant pendant la

grossesse, la naissance et l'allaitement). Simple stratégie de survie.

Numerus clausus

en hausse

Bonne nouvelle, le numerus clausus fixant le nombre

de places en 2

e

 année d’études de médecine a été

augmenté par un arrêté du 11 janvier pour 2017.

À l’université de La Réunion, le nombre de places passe

de 93 en 2016 à 108 en 2017, soit une augmentation

de 13,89 %. Le gouvernement entend ainsi combler le

déficit en médecins.

La réalité virtuelle constitue un nou-

vel outil dans la prise en charge de

l'alcoolodépendance. Une maladie qui

reste très difficile à traiter (60 à 80 % de

rechute). Des vidéos visionnées sur des

casques de réalité virtuelle plongent

le patient dans un environnement

plus vrai que nature. Elles agissent sur

l'impulsivité en la diminuant, et le sys-

tème d'inhibition en le stimulant. Elles

diffusent des images apaisantes ou, au

contraire, montrent des images de per-

sonnes en train de boire, des accidents

de la route. Ces programmes entraîne-

raient des changements positifs dans le

métabolisme du cerveau des malades.

La réalité virtuelle

contre l’alcoolodépendance !

Alzheimer, maladie dégénérative,

toucherait 8 000 personnes sur notre

île. Un chiffre encore sous-estimé

selon les associations locales.

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