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anform !
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septembre - octobre 2016
moyens pour y faire face. Il est pri-
mordial pour le malade de continuer
à vivre le plus normalement possible.
hygiène de vie
Jusqu’à un stade relativement
avancé, les patients conservent une
bonne hygiène corporelle. Puis, vient
l’oubli de se laver, l’oubli de certains
gestes de toilette ou l’impression
d’être déjà passé par la salle de bain.
“
Souvent, les malades font mal leur
toilette. Et ils ressortent parfois de la
salle de bain avec un pantalon sur la
tête”
, rapporte le Dr Pierre-Yves Na-
varro. Parfois, une simple incitation
suffit (leur mettre le savon entre les
mains…) pour qu’ils retrouvent les
bons gestes. Mais plus la maladie
gagne du terrain, plus l’aidant devra
accompagner le malade et vérifier
son hygiène.
maintien des activités
“Il est essentiel et même vital de
leur proposer des activités qui leur
apportent plaisir et satisfaction. Ce-
pendant, il ne faut pas les pousser
à la performance et les mettre en
situation d’échec.”
Pour éviter que
le malade ne s’enferme, soit agres-
sif ou reste inactif, proposez-lui des
activités adaptées à ses besoins : lire
des nouvelles, se présenter, partici-
per à la préparation du repas, faire
des jeux de mots, des jeux de so-
ciété, chanter…
“Certains malades
peuvent faire 37 km par jour chez
eux à déambuler, tant ils s’ennuient !
Il faut les stimuler. Il existe un test de
référence appelé MMS (Mini Mental
Score)qui évalue les fonctions cogni-
tives du malade. Depuis que je fais
Peu à peu, les tâches les plus simples
deviennent difficiles à effectuer : repas,
toilette, tâches ménagères…
qu'anform me fait du bien !
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