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anform !

septembre - octobre 2015

nos

enfants

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Un allaitement réussi

“À la naissance, l’intestin du bébé est stérile. Il va être colonisé

par une flore spécifique d’origine maternelle : vulvo-vaginale, ma-

melonnaire, lait maternel. La perturbation de ce microbiote a des

conséquences sur le système immunitaire : obésité, diabète, cancer,

autisme, maladies cardio-vasculaires”

. C’est pourquoi le Programme

national nutrition santé (PNNS) recommande un allaitement maternel

exclusif pendant six mois révolus. Mais même de plus courte durée,

l’allaitement reste toujours recommandé.

Ce qu’il faut savoir

Le lait maternel contient les vitamines, sels minéraux, oligo-éléments,

sucres, graisses, protéines dont bébé a besoin. En plus, sa compo-

sition évolue selon ses besoins, au fil des semaines mais également

pendant la tétée.

Le lait maternel est très digeste, il ne fatigue ni les reins ni le foie et

diminue les gaz.

Le lait maternel contribuerait à réduire le risque d’allergies des en-

fants prédisposés au niveau familial.

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Une diversification

réussie

L’introduction d’aliments autres que le

lait (la diversification)commence géné-

ralement àpartir de 6 mois. Àcet âge,

les capacités de digestion de l’enfant

sont bien meilleures.

Les règles d’or

Introduisez d’abord les légumes pour

ne pas accentuer la tendance du

goût pour le sucré.

Proposez un aliment à la fois pour

détecter plus facilement une éven-

tuelle allergie.

La purée sera de moins en moins

lisse pour habituer l’enfant à la pré-

sence de petits morceaux.

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Une alimentation spécifique jusqu'à 2 ans

De 1 à2 ans, l’enfant n’est pas un mini-adulte. Sa vitesse de croissance implique des besoins particuliers pour la

croissance de son cerveau, ses yeux, son développement cérébral.

Protéines

Produits laitiers

Les besoins en protéines sont relativement faibles : 10 g par jour

la première année (viande, poisson, œuf, pas de charcuteries),

20 g la deuxième année.

“Si vous lui donnez 10 g de protéines le

midi, pas besoin de lui en donner le soir avant au moins 5 ans. Aux

Antilles-Guyane, la plupart des enfants consomment 2 à 5 fois trop

de protéines. Cela prédisposerait à l’obésité”

Continuez le lait de croissance jusqu'à3 ans. Il contient tous les

éléments nécessaires àun parfait développement de l’enfant. Le

lait de vache par contre est pauvre en fer, en omégas 3 et n’est pas

adapté àcet âge. Ne remplacez pas le lait de 4 h par un yaourt. Il

est pauvre en fer, calcium et omégas 3 et riche en sucre. Tous les

produits laitiers ne se valent pas !

Lipides

Fer

“Les huiles les plus intéressantes pour leur richesse en oméga-3 sont

les huiles de noix, colza, soja et olive. Ces bonnes graisses influencent

le développement cérébral, visuel et les moyens de défense.”

Les besoins sont de 1 mg par jour mais les apports journaliers re-

commandés sont de 7à9 mg àcause d’un coefficient d’absorption

intestinale faible (12%). Une carence en fer, même faible, entraîne

des infections, des problèmes de cognition.

Vitamine D

Sel

Surnommée la “vitamine soleil”, elle intervient dans la fixation du

calcium sur nos os, fixation aussi favorisée par l’activité physique.

Un apport régulier en bas âge est nécessaire ainsi qu’une activité

physique régulière, surtout pratiquée en plein air.

“Aux Antilles-Guyane, les apports sont 3 à 4 fois supérieurs à la

normale (2,5 g de sel entre 1 et 3 ans)”

. Il est inutile de saler ses

repas avant 1 an.