juillet - août 2015
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anform !
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L’histoire se passe aux USA. Une mère célibataire
demande à son ex-compagnon une pension pour
subvenir aux besoins de jumelles nées récemment.
L’ex-compagnon, suspicieux, réclame un test de pa-
ternité avant de payer. Résultat : il n’est le père que
d’une enfant sur deux. La mère, obligée d’avouer,
explique qu’elle a eu une relation sexuelle avec son
compagnon puis avec un amant à quelques jours
d’intervalles, en période de fécondation. Ces cas,
relativement rares, de fécondation de deux ovules
différents font parfois parler d’eux. Notamment
lorsque les deux enfants ne sont pas de la même
couleur... Moralité : sortez couverts.
... que des jumelles peuvent
avoir des pères différents ?
SOCIÉTÉ
E
n effet, en facilitant les rencontres amou-
reuses, vous multipliez le risque de trans-
mission de maladies sexuellement transmis-
sibles. C’est le résultat d’une étude parue
fin mai dans le Rhode Island (USA) sur les
applications de rencontres. Selon les cher-
cheurs, entre 2013 et 2014, les cas de sy-
phillis ont augmenté de 79 %, de gonorrhée
(chaude-pisse) de 30 % et de VIH de 30 % !
Une augmentation attribuée par les auteurs
de cette étude au succès des réseaux de
rencontre sur internet. D’autres pays ont
réalisé le même constat. C’est le cas du
Brésil qui met en place sur ces plateformes
des faux profils de partenaires potentielles
annonçant aux candidats :
“Attention, il est
difficile de savoir qui est porteur du VIH.
Amuse-toi bien mais prends soin de toi.”
Moralité : plus de partenaires = plus de
risque de MST.
... que les sites de rencontres
sont responsables de la
recrudescence de syphilis ?
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