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anform !

mai - juin 2015

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Je veux participer à la mise au point

de nouveaux médicaments. Quel

parcours ?

Les études de pharmacie durent 6 ans pour ceux qui

s'orientent vers l'officine ou l'industrie pharmaceutique,

et se terminent par l’obtention du diplôme d’état de doc-

teur en pharmacie pour lequel les jeunes diplômés pro-

noncent le serment de Galien. Pour ceux qui souhaitent

se spécialiser, l’internat (cycle long) dure 4 ans. Il mène

à 3 diplômes d'études spécialisées (DES) différents : bio-

logie médicale,pharmacie,innovation pharmaceutique et

recherche.

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J’ai peur du sang.

Vers quelles professions

médicales m’orienter ?

Pas de panique, vous avez le choix ! Si vous aimez

planifier, organiser, piloter, tournez-vous vers le

management et l’administratif (secrétaire médi-

cale, chef d'établissement de santé, etc.). Attirés

par la technique et la précision ? Les métiers du

médico/technique,tels que préparateur en pharma-

cie, audioprothésiste pourraient vous correspondre.

Vous avez l’âme d’un Géo Trouvetou ? Pensez à la

recherche et à l’innovation : ingénieur biologiste

hospitalier,chef de projet de recherche clinique,etc.

Vous aimez les autres, êtes à l’écoute ? Àvous les

métiers de la santé et du social : aide médico-psy-

chologique, éducateur spécialisé, etc. Le métier de

psychologue peut être,aussi,une bonne alternative.

Cependant, certaines écoles de masseurs-kinési-

thérapeutes, d’ergothérapeutes ou de psychomo-

triciens recrutent uniquement après une Paces.

Cette première année, qui a lieu dans une faculté

de médecine, comporte plusieurs stages en milieu

hospitalier, où vous serez sans doute confrontés à

la vue du sang. Enfin, sachez qu'il existe des théra-

pies spécifiques pour remédier à la phobie du sang,

appelée aussi hématophobie !

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Je veux travailler dans l'humanitaire.

Comment faire ?

La santé représente le principal domaine d’activité

humanitaire. Médecins généralistes ou spécialisés, infir-

miers (métier le plus demandé) pharmaciens, dentistes,

sages-femmes, nutritionnistes…

“Pour y travailler en tant

que salarié, vous devrez être expérimenté et hautement

qualifié. Cependant, ce secteur a tendance àfaire appel

au bénévolat, c'est-à-dire des volontaires (professionnels

ou étudiants) qui ne touchent pas de salaire, mais une

indemnitéde la part de l'ONG”,

informent Gislaine Gom-

bauld, documentaliste et Gémina Biabiany, assistante de

documentation au Crij de la Guadeloupe.