

mai - juin 2015
•
anform !
67
(paupière) supérieure et de la rame-
ner au-dessus de l’inférieure, afin de
permettre aux cils de capter l’élément
intrusif. Enfin, clignez des yeux. Ce
phénomène naturel peut également
expulser l’indésirable.
Sérum physiologique
L'usage de collyres et autres pom-
mades ophtalmiques adaptés à
des maladies et infections précises
(conjonctivites, orgelets, allergies…)
est à proscrire. Ils pourraient aggra-
ver l’irritation et provoquer des effets
secondaires. Dans le cas de la pous-
sière, le sérum physiologique, inerte
pour l’œil, délogera sans risque l'in-
trus. D’autre part, il est indispensable
de bien analyser l’origine de la gêne.
S’il y a une suspicion de traumatisme,
notamment lorsque le corps étranger a
pénètré après un coup, et que l’œil est
susceptible d’être atteint (plaie, déchi-
rure…), mieux vaut ne pas rincer et
consulter un médecin. En cas de dou-
leur, refusez l’aspirine encline à aggra-
ver une hémorragie et préférez-lui le
paracétamol.
“Une compresse posée
sur la paupière évitant lemal provoqué
par le battement des yeux peut être un
bonpalliatif”
, précise Claude Marie-Jo-
seph, pharmacien.
Ce qu’il ne faut pas faire
Le réflexe à éviter est de se frotter les
yeux. Le premier risque est de faire péné-
trer de nouveaux corps étrangers sous
la paupière. Le second risque, s’il s’agit
d’un éclat solide, est d’endommager la
cornée. Dans ce cas, ne tentez rien (ni
coton-tige, ni pince à épiler) et consultez
rapidement un professionnel de santé.