

© BARBARA KELLER
Bastien Monier,
kinésithérapeute.
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anform !
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mars - avril 2015
11 h
Certains pensionnaires en état de dé-
mence, hyperactifs ou présentant des
troubles du comportement peuvent
passer un moment en salle de stimu-
lation multi-sensorielle. Cette salle,
de type Snoezelen, vise à éveiller les
sens mais de manière apaisée. Les
immersions durent entre 30 et 45min
en compagnie de l’ASG ou de la psy-
chologue. Ici, c’est Yola Laurent, psy-
chologue spécialisée en gérontologie
qui a été formée à l’utilisation de cette
salle très particulière.
11 h 30
Lola Guillaume, ASG, propose au sein
du Pasa différentes activités comme la
cuisine thérapeutique. Et chaque parti-
cipante met la main à la pâte !
12 h
Le repas est servi, en salle collective
pour ceux qui se déplacent et en
chambre pour les personnes à mobili-
té réduite. Tous les repas sont cuisinés
sur place, avec 3 rotations d’équipe
entre 7 h et 20h.
13 h
C’est l’heure de la sieste. C’est aussi
durant ces instants calmes que
l’équipe encadrante se réunit pour
faire le bilan des soins, et transmettre
données et observations. Sont pré-
sents les infirmiers, aides-soignantes,
psychologues, animatrices et cadres
de santé ainsi que le médecin coor-
dinateur, en visite 2 fois par semaine.
14 h
Des kinésithérapeutes libéraux
viennent dans la structure, proposent
des exercices aux personnes âgées
qui travaillent leur mobilité et leur auto-
nomie.
16 h
Lors du goûter, un contrôle glycémique
est réalisé par les infirmières pour tous
les résidents diabétiques.
17 h 30
Les retours en chambre s’organisent
pour accueillir le repas du soir, servi à
18h 15. Les aides-soignantes passent
voir chacun afin d’aider les moins
La salle multi-sensorielle :
effets lumineux, jeux
de couleurs, de musique,
de parfums...
autonomes pour leur toilette et éven-
tuellement pour le repas.
20 h 30
L’équipe de nuit des aides-soignantes
est en place jusqu’à 6 h 30 le lende-
main matin. Une personne est d’as-
treinte. Le plus souvent, le directeur du
centre ou le cadre de santé. Et l’infir-
mière appelle chaque nuit à 21h 15et
6 h du matin pour s’assurer qu’il n’y a
pas de situation préoccupante.
Réunion de transmission
entre les différents intervenants
de l'Éhpad.
“Venir danser au bal”
“La perte de ces personnes
est toujours une expérience
douloureuse. Je me souviens
d’une personne arrivée
fortement grabataire et qui,
à force d’exercices de kiné,
de chaleur et d’affection,
a pu retrouver sa position
verticale, quitter son fauteuil
roulant et même venir
danser au bal !”
Annie Coudair, assistante sociale,
30 ans de carrière dans
l’accompagnement de fin de vie.
ma
santé