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anform !
•
mars - avril 2016
ma
santé
C’est gonflé !
La pressothérapie,
ça me botte !
Idéale pour les
personnes qui
souffrent de jambes
lourdes, de rétention
d’eau, de varices,
la pressothérapie
soulage et complète
les actions manuelles
du kinésithérapeute.
PAR MARIE-FRANCE GRUGEAUX-ETNA
U
tilisées dans les centres
de remise en forme et
par de nombreux kinési-
thérapeutes, ces bottes
de sept lieues ont de quoi faire sou-
rire. Leur mode de fonctionnement
est simple : les alvéoles dont elles
sont pourvues se remplissent d’air
et exercent des pressions multiples
sur la partie àtraiter. La compression
se fait toujours de la partie distale (le
pied) vers la partie proximale (le haut
de la cuisse) pour respecter le sens
du flux lymphatique et du flux veineux,
de manière séquentielle.
“Au cabinet,
explique Sylvaine Goutines-Orgaer,
masseuse-kinésithérapeute,
la pres-
sothérapie s’utilise en complément
du drainage lymphatique, le plus sou-
vent pour favoriser la résorption d’un
œdème. La main du professionnel
sera toujours plus performante que
la machine, notamment pour insister
sur les zones sensibles. Voilà pourquoi
cette technique vient seulement en
complément, pour “finir” le travail.”
rétention D’eau
La pressothérapie est généralement
utilisée pour traiter les insuffisances
veineuses, pour soulager les patients
qui souffrent de varices, de lymphœ-
dèmes ou de jambes lourdes.
“Lorsque
le système lymphatique n’est plus
capable d’assurer sa fonction, lorsque
se produit un phénomène de rétention
d’eau, nous intervenons. La plupart de
nos patients se manifestent dès qu’ils
éprouvent de la gêne, notamment à se
déplacer. Notre rôle est de les soula-
ger et la pressothérapie nous aide.”
Cependant, en cas d’ulcère variqueux,