ANFORM GUADELOUPE N64

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Piments de toutes les couleurs
Les piments rouges contiennent des montants élevés de vitamine C
(144 mg/100g) et de provitamine Aou carotène, un puissant anti-
oxydant bon pour la peau, les muqueuses et la vision.Les jaunes et
particulièrement les piments verts en contiennent une quantité bien
outre,les piments sont une bonne source de la plupart
des vitamines B (B6 en particulier).Ils sont très riches en potassium,
mangésium et fer.
Propriétés
Leur saveur piquante provient de la capsaïcine, présente dans toute
la plante, alcaloïde qui n’est affecté ni par la cuisson ni par le froid.
La majorité des vertus du piment sont dues à ce principe piquant,
principalement des propriétés décongestionnantes, expectorantes,
échauffantes et calmantes. Frais, le piment est stimulant, apéritif,
stomachique et favorise la digestion des féculents. Le piment n’est
pas néfaste dans le système contraire, il semble
être protecteur contre les dommages occasionnés par l’alcool ou les
médicaments de type aspirine. La capsaïcine pourrait avoir un effet
protecteur anti-ulcéreux.Une alimentation riche en piments entraîne
une diminution de l’oxydation du LDL, ou mauvais cholestérol, dimi-
nuant le risque de maladie cardiovasculaire.
Source : Délices de plantes créoles, Jean-Louis Longuefosse,éd Orphie
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La maca : force et vigueur !
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La maca (Lepidiummeyenii)est un tubercule de la famille des choux
et des radis, qui pousse sur les hauts plateaux des Andes. Parfois
appelée “ginseng péruvien”, elle ne fait pas partie de la famille des
ginsengs.
Usages et propriétés supposées
Le tubercule de maca aurait des vertus tonifiantes sur le système im-
munitaire comme sur la aiderait à lutter contre les troubles
de l’érection.
Précautions à prendre
Le tubercule de maca contient de très nombreuses substances de la
famille des alcaloïdes,dont 4 sont toxiques chez l’animal : la méthyl-
tétrahydrocarboline, toxique pour le système nerveux, la macaridine
et deux lépidilines. Dans la préparation traditionnelle de la maca
comme aliment, ces substances sont éliminées par un procédé de
chauffage préalable. La prudence est de mise et il est préférable
de ne pas consommer de compléments alimentaires contenant ce
tubercule.
Extraits de Le guide des compléments alimentaires,édVidal
Métier : directeur de crèche
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Depuis 2010, le directeur de crèche s’appelle un directeur d’établis-
sement d’accueil du jeune enfant. Mais sa mission reste identique.
Il veille sur la santé et le bien-être des enfants accueillis, il gère son
établissement et dirige une équipe de professionnels de l’enfance,
s’assure des règles d’hygiène et de sécurité, veille à la qualité des
équipements proposés aux enfants (jouets,couchages et couvertures,
biberons,matériels éducatifs,etc.)...
Situation
Presque 100%des directeurs sont des directrices.Stéréotype de genre
sans doute puisque la fonction est ouverte aux hommes.
Formation et perspectives
Le poste n’est pas accessible candidate devra justifier
d’une expérience préalable d’au moins 3 ans en tant qu’infirmière-
puéricultrice (bac + 4) ou éducatrice de jeunes enfants (bac + 3).
Léger avantage au recrutement pour les candidates ayant exercé en
milieu hospitalier.Une fois en poste, la responsable de crèche pourra
postuler à un emploi de coordinatrice de crèches (gestion de plusieurs
crèches)ou de formatrice en école de puériculture.Enfin,si elle obtient
le diplôme de cadre de santé,elle a la possibilité de postuler au poste
de chef de service pédiatrique.
Salaire
En moyenne,un débutant gagne environ 2500euros bruts mensuels.
La drépanocytose : héréditaire
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Kézako ?
La drépanocytose touche les globules rouges. Plus précisément les
gènes béta de l’hémoglobine.Les gènes béta anormaux (appelés S,
en forme de faucille)entraînent la destruction des globules rouges et,
donc,conduisent à une anémie grave.
Contagieuse ?
La drépanocytose est une maladie génétique, donc non contagieuse
mais enfant ne peut êtremalade que si ses deux parents
lui transmettent le gène.
Combien ?
AuxAntilles-Guyane,la maladie touche 1naissance sur 260.Plus qu’en
Afrique intertropicale,où1 nouveau-né sur 100 est concerné.Dans le
monde, ce sont 300 000 enfants qui naissent atteints de la maladie
chaque année.
Comment réagir ?
Le patient doit respecter quelques règles essentielles : hygiène et lutte
contre les infections,antibiothérapie au long court,hydratation régulière,
mise à jour de ses vaccinations,évictions des hypoxémies (diminution
de l’oxygène dans le sang)..