82 / 172
82
anform !
•
mai - juin 2015
9
J'aime les sensations fortes.
Quel métier choisir ?
À vous les métiers de l’urgence : le médecin-urgentiste qui reçoit
des patients dont l’état de santé nécessite une prise en charge
rapide, l'infirmier spécialisé en soins intensifs et aide-médicale
urgente, ou encore l’ambulancier qui effectue le transport des
blessés et des malades. L’urgentiste peut travailler au sein
d’un service d’aide médicale d’urgence. Le Samu comprend
plusieurs métiers : médecin, secrétaire, ambulancier, aide-
soignant, pilote d'hélicoptère, secrétaire médico-sociale, cadre,
infirmier, etc.
8
Je veux la sécurité
de l’emploi. Quels
sont les métiers qui ont
le plus de débouchés
aux Antilles-Guyane ?
“EnGuyane, tous les métiers de la
santé ! En particulier, des méde-
cins, des infirmiers, des sages-
femmes et des kinésithérapeutes”,
annonce
Myriam
Ho-A-Kwie-
Mangal, déléguée régionale à
l’Onisep de Guyane. Le vieillisse-
ment de la population dans nos
départements, la diminution de
l’offre de compétences, de nom-
breux professionnels de santé près
du départ à la retraite, induisent
des besoins en compétences déjà
identifiés : infirmier diplômé d’état,
de bloc opératoire et spécialisé en
psychiatrie, rééducateur, manipula-
teurs radio, prothésiste, masseur-
kinésithérapeute,
orthophoniste,
ergothérapeute, technicien de
laboratoire, aide-soignant en mai-
son de retraite médicalisée, auxi-
liaire de vie en gérontologie, assis-
tant de service social, éducateur
spécialisé, etc.
“En Guadeloupe,
les aides-soignants, les infirmiers
libéraux (en raison du développe-
ment des soins à domicile) sont
très recherchés. Les auxiliaires de
puériculture, les masseurs-kinési-
thérapeutes, les manipulateurs en
électroradiologie médicale béné-
ficient également de belles pers-
pectives. En revanche, les perspec-
tives d’emploi sont beaucoupplus
réduites pour les diététiciens et les
techniciens en analyses biomédi-
cales”
, souligne Sendrine Dechéry,
directrice du CIOnord Grande-Terre
en Guadeloupe.
10
J'aime conduire. Faut-il un diplôme
pour être ambulancier ?
Le diplôme d'état d'ambulancier est indispensable pour exercer la
profession. Il peut être préparé sans condition de niveau d'étude.
“Mais le candidat doit être titulaire du permis de conduire B de-
puis plus de 3 ans, et d'une attestation préfectorale d'aptitude à la
conduite d'ambulance, délivrée après examen médical”
, indiquent
Gislaine Gombauld, documentaliste, et Gémina Biabiany, assistante
de documentation au Crij de la Guadeloupe. La sélection s'effectue
sur tests et entretien. La formation dure 18 semaines et comporte un
stage obligatoire en service ambulancier.