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anform !
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mai - juin 2015
•••
j’aime bien m’amuser et me
lâcher entre amis mais je
sais aussi m’arrêter et
dire non.
Quel modèle
es-tu pour les
jeunes artistes ?
Je fais partie du
projet
Gwada
Cola.
Un soda
local dont les
fonds
serviront
à lancer de jeunes
artistes. On compte d’ail-
leurs monter une fon-
dation. Je conseille aux
jeunes artistes de prendre
leur temps pour écrire de
belles chansons et de
© BARBARA KELLER
Jean-Philippe Marthély vient de sortir son pre-
mier best of intitulé
Pipo’l. “Un jeu de mots
entre people (les gens, en anglais) et mon
surnom “pipo” qui m’a été donné par ma
marraine quand j’étais petit. C’est le diminutif
de Philippe. J’aime ce nom qui m’est resté
depuis. C’est un album qui englobe tous les
peuples, un album convivial dans lequel je ne
me situe pas devant mais dedans, c'est-à-dire
parmi les gens. Il y a entre autre une chanson
pour mon petit-fils qui s’appelle Piti.”
Son actu
rencontre
“ Je participe à plusieurs actions pour des jeunes en
insertion dans le domaine du handicap et j’interviens
chaque fin d’année en prison en Martinique.”
bien s’entourer dans la réalisation
d’un album. Car chacun a un rôle à
jouer : les arrangeurs, les médias...
Et surtout, toujours essayer de se
faire une place dans son île avant de
s’exporter. En tous cas, c’est ce qui
s’est passé pour Kassav. Les Antillais
ont une bonne oreille musicale et
lorsqu’un son est bon, ils adhèrent.
Quel humanitaire es-tu ?
Je participe à plusieurs actions pour
des jeunes en insertion dans le
domaine du handicap et j’interviens
chaque fin d’année en prison en
Martinique. Dès qu’on me sollicite
pour ce genre de chose, je réponds
présent et je donne de mon temps
bénévolement. Je suis sensible à
ces causes-là.