ANFORM LA REUNION N46

56 anform ! • août - septembre 2018 Mincir grâce Véritable alternative à l’invasive liposuccion, la cryolipolyse consiste à détruire par le froid les bourrelets indésirables. Une technique sans anesthésie, sans opération et sans effets secondaires. PAR ANNE DE TARRAGON Frissons garantis à la cryolipolyse D es techniques de lipolyse, il y en a. Des ultrasons aux infra- rouges, en passant par les injections. Pointées du doigt pour leur possible dangerosité, elles sont tombées en disgrâce. La cryolipolyse repose, elle, sur une idée simple et sans danger : provoquer par le froid l’apoptose des adipocytes. Autrement dit, provoquer par le froid la mort des cellules graisseuses. Cette technique d’esthétique médicale permet de perdre des bourrelets graisseux de plus de 3 cm. “L’appareil decryolipo- lyse est constitué de bras avec des sondes d’aspiration, sortes d’appli- cateurs ou de ventouses, adaptées aux zones ducorps àtraiter. Latem- pérature est mesurée très précisé- ment tout au longde laséance. On aspire puis congèle le bourrelet à une température de - 6 °Cpendant 1 h, cequi provoque lanécrosedes cellules graisseuses. Cette technique est ouverteàtous, àconditiondene pas présenter de troubles de lacoa- gulation, de cicatrices récentes, de plaies sur les zones à traiter ni de pathologies liées au froidcomme la maladie de Raynaud” , explique le Ma sante Dr Florence Kadji,médecin esthétique, angiologue, laseriste. La cryolipolyse est bien sûr contre-indiquée chez les femmes enceintes, mais aussi chez les personnes souffrant d’obésité car elle traite la graisse sous-cutanée et non la graisse dite viscérale. GRAISSE LOCALISÉE L’examen préalable est très important et le diagnostic déterminant.Le méde- cin va en effet mesurer les bourrelets qui doivent impérativement faire plus de 3 cm. Le bourrelet doit être loca- lisé et bien visible.Le travail se fait par zones du corps. L’estomac, le sous- ombilical, les “poignées d’amour”, la face interne et externe des cuisses et des bras, les fesses (culotte de che- val, pli sous les fesses), les genoux, le dos, le double menton. Les pro- tocoles médicaux sont bien établis. Un gel de silicone est appliqué avec une compresse sur les zones concer- nées pour éviter les brûlures. Si ça fait mal ? “Pendant les deux premières minutes, reconnaît le docteur Kadji. La sensation peut être désagréable, entrel’aspirationet lefroid,mais très vite intervient l’effet anesthésiant de labasse température et on ne sent

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw