ANFORM REUNION N45
14 anform ! • juin - juillet 2018 question d'act L’écume des jours Comment vont Branchus, tabulaires, massifs, foliacés, digités ou encroûtants, les coraux constituent un habitat unique pour la faune et la flore marines. Mais pour pouvoir s’émerveiller encore longtemps de cette richesse naturelle, il faut la protéger ! PAR SONIA DELECOURT nos récifs coralliens ? S i certains d’entre eux semblent durs comme de la pierre, les coraux sont bel et bien des animaux.Il existe des coraux durs àsquelette cal- caire,des coraux souples et des coraux mous sans squelette.Ceux àsquelette calcaire construisent, avec les algues calcaires, les récifs coralliens. Avec plus de 2 000 espèces répertoriées, ils sont de loin les plus importants. ÀLa Réunion, les coraux n'ont édifié de barrière que sur les côtes ouest et sud-ouest de l'île, et représentent une surface de 13km 2 ,soit un linéaire cô- tier de 25 km pour un périmètre total de l’île de 210 km. Depuis 2007, le Groupement d’intérêt public Réserve nationale marine de La Réunion gère et protège 80 % des récifs coralliens de l’île (entre Saint-Paul et l’Étang- Salé). Le groupement a pour mission de préserver et d’améliorer l’état de santé des récifs du lagon, mais aussi ceux qui se trouvent de l’autre côté de la barrière et ce,jusqu’à50 m de pro- fondeur. Pour cela, le Parc marin dis- pose de 13 agents (de sensibilisation et d’éducation,gardes assermentés et scientifiques) qui étudient l’évolution du récif corallien. BLANCHI, VIVANT OU MORT Les premières analyses ont été réalisées dès 1998 dans le cadre du Global Coral Reef Monitoring Network, réseau du monitoring des récifs coralliens, effectué à l’échelle mondiale. Ces analyses © RÉSERVE MARINE
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