ANFORM GUIDE SENIOR REUNION 2020
loisirs Jeux 38 Le puzzle stimule-t-il les capacités cognitives ? De 7 à 77 ans, il se joue seul, entre amis ou en famille et n’a pas pris une ride ! Une étude récente menée à l’Université d’Ulm en Allemagne atteste que la pra- tique du puzzle améliore les compétences cérébrales des seniors. “Le puzzle améliore significativement la mémoire à court et à long terme, mais aussi la flexi- bilité cognitive, la rotation mentale et la perception visuo-spatiale.” Le puzzle engage, selon le chercheur, de multiples connaissances cognitives, pas moins de huit fonctions visuelles et spatiales dont la perception, la flexibilité, la mémoire de travail, la rapidité ou la ro- tationmentale. En effet, la pratique du puzzle favorise : la concentration. Elle est idéale pour se recentrer ; la confiance en soi. La récompense du tableau final stimule toujours plus l’effort et l’opiniâtreté ; la réflexion. Elle oblige à traiter des masses de données et à les catégoriser ; Dépendance 39 Je passe beaucoup de temps à jouer aux jeux de hasard et d’argent. Suis-je addict ? Les personnes âgées sont à risque en matière d’addiction aux jeux (vulnérabilité physique, psychologique, ennui, solitude, besoin d’argent). Certains comportements addictifs se déclarent vers la soixantaine, souvent en lien avec des chan- gements de lieu, de mode et de rythme de vie. La dépendance s’installe lorsque l’envie se transforme en besoin, que le plaisir devient une idée fixe et le divertissement une source d’angoisse. Une personne dé- pendante n’arrive ni à arrêter, ni même à réduire. Si elle essaie, elle devient très irritable. Jouer devient une véritable obsession de tous les jours. Quand les pertes d’argent sont impor- tantes, elle va s’endetter, ne rien dire à sa famille, mentir et jouer en cachette. L’arrivée d’internet a changé la donne pour les joueurs (ex : poker en ligne). Des médicaments qui rendent accros ! Lorsqu’elle a commencé son traitement contre le syndrome des jambes sans repos, Brigitte ne s’attendait certainement pas àdevenir accro au jeu. C’est l’action dopaminergique de son médicament qui entraîne cet effet indésirable aux côtés d’autres troubles du comporte- ment (alimentation et achats compulsifs, hypersexualité). Certains traitements antipar- kinsoniens sont également concernés. Demander conseil à son médecin ou pharmacien. la perception : des couleurs, des formes, de l’es- pace ; la coordination. Saisir la pièce, la placer, l’ajuster, l’emboîter, entraîne lamotricité fine et la coordination œil-main. la déconnexion. Elle est aussi recommandée pour réduire les états de stress, ce qui est fondamental, car un stress persistant peut avoir un impact négatif sur le vieillissement cognitif et la démence à long terme. 46 G uide S enior 20 20
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