MON JARDIN CRÉOLE 2024 3 Z.I Génipa 97224 Ducos contact@anform.fr www.anform.fr anform anformmagazine DIRECTEUR DE PUBLICATION Didier Royer didierroyer@anform.fr DIRECTRICE COMMERCIALE Émilie Valérius emilievalerius@anform.fr RÉDACTRICE EN CHEF Malika Roux malikaroux@anform.fr RÉDACTION Hilaire Annonay, Sandrine Chopot, Céline Guillaume, Barbara Keller, Mélie Popa, Anne de Tarragon INFOGRAPHIE Twindesign - Tél 06 90 56 75 17 twindesign.gp@gmail.com PUBLICITÉ pub@anform.fr > GUADELOUPE - GUYANE Tél 06 90 26 94 95 Raymonde Saint-Louis raymondesaintlouis@anform.fr > MARTINIQUE - GUYANE Tél 06 96 81 60 43 Émilie Valérius emilievalerius@anform.fr Dépôt légal à parution - Numéro ISSN 2264-9662 Magazine édité par Kajou Communication SARL au capital de 135 000 euros SIREN : 482 205 622 - APE : 5814Z Tous droits réservés. Reproduction totale ou partielle interdite sans l’accord de Kajou Communication. L’envoi de tout texte, publicité ou photo implique l’accord pour une publication libre de droits et n’engage que la responsabilité de son auteur. Crédits photos : Gettyimages. Couverture : © Gettyimages Mon Jardin Créole 2024 Par exemple, les mousses de la forêt nous montrent le nord. Plus subtilement, la théorie des signatures établit qu’une plante pourrait nous indiquer ses vertus thérapeutiques par sa forme, son goût ou sa couleur. Le plus bel exemple est le cerneau de noix. Ses deux hémisphères cérébraux parfaitement imités nous informent des bienfaits que le fruit sec peut offrir à nos facultés cognitives. Et si les gousses et les graines des pois de bois qui nous régalent à Noël ont la forme étrange des globules rouges d’un drépanocytaire, c’est pour nous dire qu’une molécule de cette graine empêche la malformation des globules rouges. Enfin, le rouge vif des nervures du raisinier bord de mer nous éclaire sur les bienfaits de l’arbre contre les problèmes veineux. Les végétaux essaient de communiquer aussi par d’autres moyens. Notamment, ils émettent des sons. Le vent dans les feuilles, le craquement d’un tronc sec ? Pas seulement. Une équipe dirigée par le professeur Lilach Hadany (université de Tel-Aviv, Israël) enregistre en 2023 des ultra-sons distincts émis par des pieds de tomates, des cactus ou du tabac. Leurs petits claquements de popcorn exprimeraient du stress. Un son différent pour chaque stress. Comme des micro-cris de détresse. À Florence (Italie), d’autres chercheurs utilisent la sensibilité des plantes pour enregistrer des variations de la température, du champ de gravitation, du champ électrique, l’acidité des pesticides ou la pollution des sols. C’est clair, ces biocapteurs nous parlent. À nous de les entendre. Didier Royer Les plantes nous parlent
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