ANFORM MARTINIQUE N98

90 anform ! • septembre - octobre 2021 © SHUTTERSTOCK Juste milieu Bien communiquer, s’adapter, les laisser en dehors des conflits… Voici quelques clés pour préserver les enfants qui vivent en garde alternée. Garde alternée : PAR ANNE-SOPHIE MALOT Nos enfants U ne semaine chez papa, une semaine chez maman. C’est le rythme le plus souvent choisi par les parents qui ont mis en place une garde alternée ou “résidence alter- née”, reconnue en France depuis la loi du 4 mars 2002. Si la famille tradi- tionnelle, composée d’un couple avec ses enfants reste la famille majoritaire en France hexagonale, la tendance s’inverse aux Antilles. Les chiffres issus de la dernière enquête de recensement de l’Insee (2018) révèlent qu’en Marti- nique et en Guadeloupe, plus de 50 % des enfants vivent dans une famille monoparentale. Cependant, on consi- dère que près de 20 % des familles antillaises ont recours à la garde alternée. Comme l’évoque Frédérique Landro, fondatrice et dirigeante du cabinet d’accompagnement éducatif Apogée en Guadeloupe, “ce mode de garde demande beaucoup d’efforts, de souplesse et d’adaptation aux parents, mais cela vaut le coup pour le bien- être des enfants”. Erreur n° 1 : Rompre la communication L’entente entre les parents est primor- diale. L’idéal, c’est de communiquer sur les règles de vie, ce qui doit être interdit aux enfants, les décisions importantes sur la santé, la scola- rité, etc. Cela donne aux enfants des repères et des limites. Une bonne com- munication est aussi nécessaire pour leur transmettre les événements de la semaine et qu’ils puissent s’impliquer davantage. Pour Géraldine, maman divorcée et mère de deux enfants âgés de 4 et 7 ans, il s’agit même de la condition essentielle. “Il est essentiel, dans l’intérêt de l’enfant, de faire en sorte que les parents s'accordent sans que cela dégénère en dispute systéma- tique.” 5 erreurs à éviter

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw