ANFORM MARTINIQUE N95

60 anform ! • mars - avril 2021 Je passe au vert En cas de catastrophe naturelle, l'acheminement de médicaments et de petit matériel de soin peut être compromis. Se pose alors la question des soins de première urgence. Et si la solution résidait dans la création de plantothèques médicinales ? PAR MARIE OZIER-LAFONTAINE Catastrophe naturelle : ma plantothèque d’urgence ! © ISCTOK S e préparer à la survenue d’une catastrophe natu- relle revient à s’interroger sur son autonomie d’ap- provisionnement en ressources essentielles, avant que les disposi- tifs d’aides puissent être déployés. D’où la constitution de réserves individuelles en denrées alimen- taires et en médicaments. Mais une fois ces ressources épuisées, que faire ? En cas de blessure, de troubles ou de problèmes de santé, les plantes locales peuvent nous être utiles. C'est l’idée que défend le Centre de culture populaire Ypiranga de Pastinha Martinique (CCPYPM), à l’origine d’une plantothèque médicinale à Tivoli, en Martinique. L’associa- tion sensibilise les habitants à la nécessité pour chacun de disposer de quelques plantes médicinales utiles en cas d’urgence. Claire Joseph, médiatrice sociale au sein de l’association, a accepté de partager avec nous une sélec- tion de douze plantes intéressantes en cas d’urgence. “La majorité de ces plantes a été étudiée par le réseau Tramil, programme de recherche dont la mission est de valider scientifiquement les usages traditionnels de plantes médi- cinales pour les soins de santé primaire” , précise Claire Joseph. Elle indique néanmoins que “ leur utilisation est souvent déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux enfants de moins de 3 ans. De plus, quelles que soient les plantes choisies, leur consomma- tion doit toujours être validée par un médecin !” Ma sante

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