ANFORM MARTINIQUE N95

42 anform ! • mars - avril 2021 Dossier 7 Bien accompagné Associez viande et poisson (100 à 150 g maximum), œufs ou légumes secs, à des féculents et/ou des légumes, en variant vos assiettes. Par exemple, du poisson avec une belle tranche d’igname ou de fruit à pain, deux bananes ti-nain/pòyò ou un bol de riz. “Le riz est la céréale de base de l’alimentation antillaise. Cuisiné à la créole, tout simple- ment à l’eau bouillante, c'est un excellent plat diététique. En revanche, il ne l’est plus accompagné de sauces grasses.” Amateurs de légumes secs ? Remplacez le riz et les légumes par 6 càs maximum de pwa-kann , de pois d’Angole, etc. “Consommées seules, les protéines des légumineuses sont très mal assimilées, contrairement aux protéines ani- males. Aux Antilles-Guyane, les pois sont servis avec la viande ou le poisson, accom- pagnés de riz créole ou additionnés de farine de manioc. Excellente association nutrition- nelle !”, applaudit la nutritionniste. Si vous n’affectionnez pas les légumes bouillis, optez pour des crudités et des fruits. Quel que soit votre accompagnement, cuisinez-le avec une portion de matière grasse et consommez avec deux cuillères à soupe de sauce maximum. 6 Bonnes protéines Préférez les viandes maigres (poulet, dinde, bifteck, faux filet, filet mignon de porc) aux viandes grasses (côte de bœuf, entrecôte, échine, travers ou ribs, agneau, canard, poule). Atten- tion aux fausses croyances : “Très consommé aux Antilles, le porc a la réputation d’être une viande très grasse, à bannir de tout régime amin- cissant. Or, le rôti dans le filet (sans la barde) contient seulement 5 % de matières grasses, pas plus que le jambon d’épaule !” , souligne le Dr Marie-Antoinette Séjean. Le poisson est l’allié par excellence de nos balances. “Parfait pour sa valeur protidique, son faible taux de lipides et sa prévention contre le cholestérol. Mais sa chair est instable à la chaleur et à la lumière. Il faut privi- légier les cuissons à la vapeur, en papillote ou au court- bouillon.”