ANFORM MARTINIQUE N95

108 anform ! • mars - avril 2021 Sport national Je râle, tu râles, La météo, les embouteillages, la vaisselle pas faite, les jouets qui traînent, les dossiers à terminer, les réunions… Les raisons de râler sont infinies ! Mais est-ce vraiment la bonne stratégie ? PAR JENNY RONEL R onchonner, ruminer, pro- tester, se plaindre... Nous râlons entre 15 et 30 fois par jour. Au travail, à la maison, à propos de notre partenaire, de nos enfants... Tout peut être motif à râler ! Du réveil au coucher, nous trouvons mille et une choses qui ne sont pas comme nous voudrions qu’elles soient. Christine Lewicki, coach, conférencière et auteur de best-sellers, propose trois critères pour reconnaître une “râlerie” : le ton de la voix (je grogne, je geins, je me plains, je rumine, j’agresse…), le positionnement (j’accuse l’autre et je me pose en victime) et la justesse des mots utilisés (j’exagère, je géné- ralise, je transforme : “C’est toujours moi”, “tu ne fais jamais”, “ça fait 10 fois que je te le dis” ). Pourquoi râlons-nous ? Si certaines personnes ont conscience du fait qu’elles râlent de temps en temps, d’autres, au contraire, ne s’en rendent pas compte. Chez elles, râler est devenu une seconde nature. Ce qui, à la longue, peut être fatiguant pour l’entourage et aussi pour soi. La première question à se poser est : pourquoi ? Car on ne râle pas pour rien ! • Vous rentrez après une journée de travail épuisante et vous constatez que la maison est en désordre et que votre conjoint a encore oublié de ramener ce que vous lui avez pourtant demandé plusieurs fois ! Plutôt que d’enfouir la colère que vous éprouvez sur l’instant (ce qui est susceptible de se transformer psycho © ISTOCKPHOTO nous râlons… © ISTOCKPHOTO

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