ANFORM MARTINIQUE N93
anform ! Le savon d’Alep, antibactérien et cicatrisant anform ! Comme son nom l’indique, le savon d’Alep est originaire de Syrie. Il serait officiellement le plus vieux savon du monde. Les experts estiment son âge à environ 3 500 ans. Il aurait atteint l’Europe à l’époque des Croisades. Sa recette est simple. Il contient de la soude végétale, de l’eau, de l’huile d’olive et de l’huile de baies de laurier. D’où ses propriétés antibactériennes et cicatrisantes. Il se présente sous la forme d’un pain cubique de couleur marron à l’extérieur et verte à l’intérieur, qu’il est bon de laisser sécher durant plusieurs années. En effet, il gagne en douceur avec l’âge. Les vrais sont des produits d’artisanat et estampillés (en arabe) de leur nom et origine. Des vertus ? Le savon d’Alep, ce sont d’abord des bons acides gras pour la peau. Les peaux sans complications ne présentent donc aucune contre-indication. Ce savon nettoie et adoucit le visage et le corps. Il peut apporter du confort aux personnes qui souffrent de psoriasis, mais risque d’aggraver les choses en cas d’eczéma ou d’acné. À déconseiller également sur les bébés. Le saviez-vous ? Le savon d’Alep flotte. Le fructose, en quantité raisonnable Le fructose est le sucre principal des fruits et du miel. Son pouvoir hyperglycémiant (sa capacité à élever le taux de sucre dans le sang) est inférieur à celui du saccharose, le sucre de cuisine. En revanche, il apporte autant de calories que le saccharose. Quelle efficacité ? Les diabétologues ont tiré la sonnette d’alarme à propos du fruc- tose. En effet, aux USA, l’usage généralisé de sirops riches en fructose dans l’industrie agroalimentaire pourrait être en partie responsable de l’augmentation de la prévalence de l’obésité dans ce pays, par l’augmentation de la consommation de pro- duits préparés avec une forte densité énergétique. Ce phénomène est plus limité en France, même si on note aussi un usage plus fréquent de ce produit sucrant par les industriels. Précautions à prendre La consommation de fruits et de miel reste conseillée dans la mesure où les quantités de fructose demeurent raisonnables. Dans le cadre d’un régime amincissant, les sucres constituent rarement un problème. Faites plutôt attention aux matières grasses et à l’alcool ! Source : Le guide des compléments alimentaires , éd Vidal anform ! L’homéopathie contre les courbatures Causes Dépôt d’acide lactique ou sarcolactique dans les muscles, prove- nant de la combustion des sucres et des graisses. Traitement • Arnica montana 15 CH, sarcolacticum acidum 15 CH, 5 granules de chaque après l’effort, puis trois fois par jour pendant trois jours. • Arnica montana 15 CH, sensation de courbature et de meurtris- sure généralisée. • Sarcolacticum acidum 15 CH ou lactinum acidum 15 CH, pour éliminer l’acide sarcolactique (ou acide lactique) accumulé dans les muscles. Conseils Pour les personnes sujettes aux courbatures, prendre après l’effort arnica montana 15 CH et sarcolacticum 15 CH, 5 granules de chaque, puis trois fois par jour le lendemain. Le jour suivant, mobi- liser en douceur les muscles qui ont fait l’effort pour empêcher l’acide lactique de s’y déposer. Bien boire pendant et après l’effort. Une séance de sauna après l’effort évite les courbatures. Pour les sportifs de haut niveau, éviter arnica 15 CH avant les compétitions. En effet, selon certaines expériences, il semble diminuer légèrement les performances. Source : extrait de La bible de l’homéopathie et des traitements naturels, Dr Alain Paul, éd Le courrier du livre Histoire : l’effrayante aubergine La première appellation latine de l’aubergine, Mala insana (pomme malsaine), de même que son nom anglais initial (mad apple) témoignent de craintes a priori ressenties envers le légume. Les médecins occidentaux de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance avaient jeté l’opprobre sur ce légume trop amer pour être honnête, et qu’ils accusaient de provoquer la “ mélancolie aiguë ” . Au XVI e siècle, le médecin et botaniste bavarois Leonhart Fuchs n’hésita pas à affirmer que “son nom seul doit effrayer ceux qui ont le souci de leur santé” . Avant lui, l’illustre médecin persan Avicenne (980 - 1037) voyait en elle la cause de graves maladies comme la lèpre. Au siècle suivant, l’abbesse chrétienne Hildegarde de Bingen, grande spécialiste des plantes médicinales, ne lui reconnaissait qu’un seul effet bénéfique, celui de lutter contre l’épilepsie. Il faut attendre le XVII e siècle pour que l’aubergine soit créditée de quelque vertu… aphrodisiaque, “pour se rendre vaillant avec les femmes” . C’est à cette époque qu’il commence à être cultivé en Provence. Et vers 1750, il prend le nom d’aubergine. Source, extraits : Petite et grande histoire des légumes, Éric Birlouez, éd Quae anform !
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