ANFORM MARTINIQUE N88
janvier - février 2020 • anform ! 53 Ansamn Si la coopération caribéenne en termes de santé existe depuis des années, les échanges et les réseaux se ren- forcent encore avec le projet Interreg Cares . Il vise à structurer l’accès aux soins des patients de la Caraïbe, valo- riser le savoir-faire et la technicité existants. PAR ANNE DE TARRAGON Santé : quelle coopération caribéenne ? © ISCTOK D ès 2013, des mis- sions exploratoires ont été mises en place en vue de créer un projet de grande enver- gure. Même si, comme le souligne Gilles Raguël, chargé de projet et coordinateur Interreg Cares , “la coopération en matière de santé existe déjà depuis des années”. Par exemple, l’association Carest travaille depuis longtemps sur le dépistage et le suivi de la drépa- nocytose dans la Caraïbe… Il y a aussi le projet porté par le CHU de la Guadeloupe, dans le précédent programme opérationnel Feder/ Interregpour la mise en place d’un observatoire du VIH. La volonté des acteurs est alors d’élargir la pers- pective sans s’en tenir à la seule problématique VIH. Ouvrir l’offre de santé et le champ de la coopération avec des thématiques ou des spé- cialités reposant sur un savoir-faire existant. SAVOIR-FAIRE RECONNU “Les perspectives sont intéressantes et des coopérations fonctionnent déjà. Les îles françaises sont motrices du fait des outils dont elles disposent.” Cares est donc désormais le fer de lance de l’impli- cation des territoires français dans la coopération Caraïbe, avec de grands axes, tels que la téléméde- cine, le dépistage du cancer (Tep Scan), le dépistage de la drépa- nocytose et du VIH, la chirurgie orthopédique, pédiatrique, la car- diologie, l’ophtalmologie, l’accès aux laboratoires, la prise en charge des personnes âgées ou encore les •••
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