ANFORM MARTINIQUE N87
152 anform ! • novembre - décembre 2019 magmatique ou hydrothermal.” L'objectif est également de détecter et mesurer les plus sub- tiles variations dans les signaux, notamment ceux qui peuvent être précurseurs d'une éruption phréatique, le type d’éruption le plus fréquent sur la Soufrière. SOUS MONITORING Dans ce type d’éruption, bien moins puissante qu’une éruption magmatique, le magma n’est pas impliqué directement (il demeure en profondeur comme source de chaleur) et c’est le système hydrothermal qui est mis en jeu. Or, celui-ci est proche de la surface. Une éruption phréa- tique pourrait donc se produire de façon soudaine, avec des ••• signaux précurseurs très faibles. D’où l’importance de pouvoir mesurer et identifier ces signaux subtils. Afin d'enregistrer l’ensemble de ces signaux, le volcan est, un peu comme un “malade à l’hôpital”, monitoré en continu. D’une part avec le réseau de sismomètres, d'autre part avec des réseaux de capteurs (GPS…) permettant de mesurer les déformations du massif volcanique (de l'ordre de quelques millimètres par an). Enfin, avec l'étude géochi- mique du système hydrothermal (relevés, analyses chimiques et ther- miques au niveau des fumerolles, des sources…). Un projet en cours de développement, consiste même à “prendre la température” du volcan, en installant des capteurs thermiques permanents à son sommet. L’idée ? Un projet en cours de développement, consiste à “prendre la température” du volcan, en installant 3 400 capteurs thermiques permanents à son sommet. © ISTOCKPHOTO
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