ANFORM MARTINIQUE N83
118 anform ! • mars - avril 2019 © BARARA KELLER Première étape : récolter les cocos. Ils peuvent être verts ou secs. Pour l’huile, il vaut mieux sélectionner des cocos secs. Christophe casse les coques et récupère la fibre qui les entoure (elle servira de brosse pour nettoyer ses fruits àpain). Il ne tolère aucun gaspillage ! La chair est cassée en gros morceaux, plongée dans une bassine d’eau et bien rincée. Les morceaux sont ensuite passés à la centrifugeuse. Mieux vaut se doter d’une grosse centrifugeuse car les petits modèles domestiques ne résistent pas à la chair dure et épaisse de la noix de coco. Un bac en inox récupère la chair broyée et àl’arrière de l’appareil, un bec laisse couler le lait de coco. La première mouture est repassée àla centrifugeuse pour extraire au maximum le liquide. Cela permettra également àla chair de sécher plus vite. Christophe étale la chair broyée à l’extérieur sur un grand plan en inox (ou une plaque de verre) et laisse sécher au soleil durant une journée. Lorsque la chair est bien sèche, elle est passée au robot de cuisine afin d’obte- nir une farine qui sera ensuite tamisée pour n’en retenir que les particules les plus fines. Les plus épaisses, restées prisonnières du tamis, pourront quand même être utilisées pour la décoration des gâteaux, par exemple. 1 2 3 4 5 6 7
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