ANFORM MARTINIQUE N81
La canneberge contre les infections urinaires Plus d’unedizained’études cliniques contreplacebo, portant sur environ un millier de patientes, confirment que la canneberge contribueàprévenir les infections urinaires chez lafemmeadulte. Plusieurs études semblent indiquer qu’ellepeut contribuer àl’éli- minationd’ Helicobacter pylori, ungermeresponsabledes ulcères gastriques et duodénaux,encomplément des antibiotiques et des anti-ulcéreuxprescrits. Unemeilleureefficacitéserait obtenueen associant lacannebergeàl’origan (Origanus vulgare ). Formes et dosages Pour se prévaloir de l’allégation portant sur la prévention des infections urinaires, les produits àbasede cannebergedoivent apporter 36 mgpar jour deproanthocyanidines. Cettequantité correspondàcelleapportéepar environ 30 gde fruits frais ou 500 ml deboisson au jus concentré (cequi peut présenter un apport caloriqueimportant). Il est préférabledeprendreles pro- duits àbase de canneberge lorsque l’on est à jeun (avant un repas ouplus de2 haprès). Contre-indication Du fait de sa richesse en acide oxalique, la canneberge est déconseilléeauxpersonnes prédisposées auxcalculs urinaires. Source: Le guide des plantes qui soignent, édVidal anform ! La prostate anform ! Laprostateest uneglandefaisant partiedel’appareil reproduc- teur masculin. Située entre lavessie et le rectum, elle entoure le canal de l’urètre. Elle a pour rôle de produire le liquide prostatiqueentrant dans lacompositionduspermeensemélan- geant avecles spermatozoïdes venus des testicules. Ce liquide apporte du volume et des enzymes au spermemais n’est pas indispensableàlareproduction. Lors de lareproduction, liquide prostatiqueet spermatozoïdes semélangent,sortent par l’urètre et l’extrémitédupénis pour aller conquérir l’ovule. Chez lejeunehomme,cet organemesureenvironlatailled’une mandarine (20 cm 3 ). Avecl’âge, il peut être sujet à3 maladies principales. • L’adénome : augmentation du volume de la prostate qui entraîne des mixtions fréquentes, fuites et troubles sexuels. Sa positionenrouléeautour del’urètreentraînedes conséquences directes sur les mixtions. • Le cancer : c’est lecancer leplus fréquent chez l’homme. Il est détectépar le toucher rectal ou lamesuredu PSA(prostate specificantigen).Cecancer estredoutédescouplescar il a,ainsi quesonopération,des conséquences sur lasexualité. • La prostatite : infectionaiguëouchronique. Le pyruvate pour l’endurance Lepyruvate, ouacidepyruvique, est l’unedes sources d’énergie de l’organisme. Présent chez presque tous les êtres vivants, il est fabriquépar lecorps et apportépar l’alimentation ; nous en ingérons enmoyenne0,1 et 2 gpar jour. Il possèdeégalement uneactivitéanti-oxydante. Effets Dans lemilieu sportif, il alaréputationd’améliorer l’endurance lorsqu’il est associé à la créatine, et de renforcer les contrac- tions du cœur. Il est également supposé favoriser l’utilisation des graisses accumulées dans le tissuadipeux et doncaider à lapertedepoids.Mais également provoquer unediminutiondu mauvais cholestérol. Cependant des études montrent que les effets indésirables observés rendent le pyruvate peu utilisable pour cetyped’usage. Sources alimentaires Outre de nombreux compléments alimentaires destinés aux sportifs, certains aliments sont riches en pyruvate, tels que les pommes rouges,labièrebruneet levinrouge. Source: Le Guide des compléments alimentaires ,édVidal. anform ! L’appendicite L’appendiceest uneexcroissancesouvent jugéeinutile,enforme dever,situéeàlajonctionentrel’intestingrêleet legros intestin. Mais il pourrait jouer un rôle dans les défenses immunitaires. Il mesure de 7 à8 cmde longpour 4 à8 mmde diamètre. Il y aappendicite lorsque l’appendice connaît une inflammation. Cephénomènepeut survenir chez toutepersonne, mais princi- palement chez les jeunes. Et peut être la conséquence d’une obstructiondueàuneaccumulationdematières fécales, corps étrangers, du pus ou une agglomération d’anses intestinales soudées autour d’unabcès (péritonite). Symptômes Souvent,les douleurs sont les premiers signauxd’alerte.Situées dans lebas duventre,vers lepli delajambedroite,elles peuvent s’accompagner de vomissements et de fièvre. Généralement, une simplepalpation déclencheune réaction vive. Mais ledia- gnostic doit être confirmé par une analyse de sang (globules blancs), d’urine, une radio, un scanner, une échographie… car cediagnosticpeut êtredans certains cas plus difficileàétablir. Traitements L’appendicectomieresteunedes opérations les plus fréquentes (30 %). Mais des traitements par antibiotique pourraient dans les années àvenir diminuer lenombred’opérations del’appen- dicite. anform !
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