ANFORM MARTINIQUE N80
82 anform ! • septembre - octobre 2018 Entre 0,07 et 1 ppm de H2S et pour des concentrations de NH3 inférieures à 8,3 ppm : • les populations des communes concernées par les échouages d’algues, notamment les plus vulnérables, seront informées et invitées à suivre les recommandations sanitaires ; • les personnes vulnérables devront se tenir éloignées des zones affectées et éviter d’être sous le vent des émissions des gaz. Entre 1 et 5 ppm de H2S et pour des concen- trations de NH3 inférieures à 8,3 ppm : • il est recommandé à la population de se tenir éloignée des zones affectées et, en cas de symptômes irritatifs, de s’adresser à un méde- cin ou à un pharmacien ; • les personnes vulnérables doivent éviter de s’exposer à d’autres substances irritantes ou allergisantes (fumée de tabac, produits d’entre- tien…) ; • des informations sur les niveaux de pollution et les zones concernées seront disponibles sur les sites internet de l’ARS, des associations de mesures de la qualité de l’air Gwad’air et Madininair. Valeurs supérieures à 5 ppm pour H2S ou supérieures à 8,3 ppm pour NH3 : • il est fortement recommandé à la population d’éviter l’accès aux zones à risque et de ne pas se placer sous le vent des émissions ; • les personnes chargées de l’enlèvement doivent être équipées de moyens de mesure individuels avec alarmes. Les recommandations du Haut conseil de la santé publique dans les muqueuses, dans le sang, mais ils sont vite dégradés. Il y a des problèmes immédiats mais pas de lésions qui seraient irréversibles ou qui provoqueraient des cancers. Une étude a été annoncée en juin dernier lors de la venue de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Quand aurons-nous les résultats ? L’étude Ecosar commence juste. Lancée en juillet par l’université des Antilles en partenariat avec l’Ademe, elle vise à mieux documenter la com- position des sargasses. Nous, l’ARS, nous sommes dans la gestion sani- taire, pas dans la recherche. Nous attendons beaucoup de ces études. D’ailleurs ce n’est pas la seule. Il y a de nombreux universitaires qui s’inté- ressent aux sargasses, des Français mais aussi des étrangers, des Japo- nais, des Américains, des Canadiens et des Péruviens. Les recherches portent sur les origines, ou la cli- matologie associée, ou encore sur les causes environnementales et prennent en compte de multiples fac- teurs comme la courantologie ou la biologie. Il faudra attendre 2 à 3 ans pour les résultats. Comment se tenir informé des mesures des gaz toxiques ? Nous réalisons des prélèvements depuis 2013. Nous allons augmen- ter nos points de surveillance. Nous recevons l’aide du personnel com- munal que nous avons équipé et des particuliers qui nous transmettent les relevés. Nous avons un détecteur fixe sur Marie-Galante. Au total, nous avons cinq préleveurs sur la Guade- loupe y compris les îles du Nord et Marie-Galante, plus des employés communaux qui font des relevés aux Saintes et à La Désirade. Toutes ces données sont mises à jour quotidien- nement et transmises sur le site de l’ARS. En Martinique, un réseau de stations fixes est déployé avec 18 sta- tions. Elles permettent de partager les données toutes les heures. La Guade- loupe sera elle aussi équipée de ce système afin de réduire les délais de publication des données. ••• © ISTOCKPHOTO
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