ANFORM MARTINIQUE N78

mai - juin 2018 • anform ! 49 Ail [ L’ail stimule l’immunité cellulaire et humorale en augmentant la multi- plication des lymphocytes T responsables de la réponse immunitaire qui vise à détruire les cellules cancéreuses.] Il peut augmenter l’absorption du séléniumavecune protection possible sur la genèse des tumeurs.Il a un rôle de protection contre certains cancers en stoppant la progression des cellules cancéreuses,en diminuant l’angiogenèse impliquée dans la croissance des cellules cancéreuses,dans le développement des métastases et en agissant sur le métabolisme des cellules cancéreuses. L’ail peut interférer avec les traitements de chimiothérapie, soit en diminuant leur efficacité, soit en augmentant leur toxicité. Utilisez-le toujours en concertation avecvotre oncologue afin d’éviter toute interaction négative avecla chimiothérapie.En cas d’intervention chirurgicale, arrêtez la consommation de compléments àbase d’ail au moins 1 semaine avant l’intervention en raison de son activité anti- agrégante (risque de saignements). Curcuma [ Le curcuma ralentirait le développement de plusieurs types de cancers. Combiné à la radiothérapie et à la chimio- thérapie, le curcuma favoriserait une mort cellulaire plus importante, et réduirait la formation de métastases ainsi que la toxicité des traitements. ] Il diminue les dégâts cutanés provoqués par la radiothérapie pendant un cancer du sein.On peut associer le curcuma àcer- taines chimiothérapies pour lesquelles nous avons des éléments expérimentauxde potentialisation de l’efficacité de la chimiothé- rapie,àsavoir :métothrexate,docetaxel,paclitaxel,gemcitabine, carboplatine,étoposide,vincristine,bortezomib.En dehors de ces médicaments,en l’absence àce jour d’éléments suggérant une synergie d’action du curcuma avecla chimiothé- rapie, il est recommandé de prendre le curcuma en dehors de la période d’action thérapeutique de la chimiothérapie (arrêter sa prise les jours de traitement, les 2 jours le précédant et le suivant).En outre,son action anti-angiogénique (qui empêche la formation de nouveaux vaisseauxsanguins destinés àalimenter les tumeurs) peut être gênante.En effet,la mauvaise vascularisation de la tumeur favorise sa destruction mais elle empêche également l’arrivée des traitements anticancéreux. [ Les composants de l’aloès sont capables de retarder l’absorption de médicaments anticancéreux pris par voie orale. ] L’aloès doit donc être pris à distance des traitements médicamenteux oraux. Le gel est recommandé en application cutanée pour traiter les irritations cutanées provo- quées par la radiothérapie et en traitement d’appoint des troubles cutanés.Le gel d’aloès peut soulager les mucites causées par les radiothérapies et les chimiothérapies. Aloès © ISCTOK

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