ANFORM MARTINIQUE N78
14 anform ! • mai - juin 2018 actu ZIKA : une estimation plus précise des risques neurologiques La consommation de cannabis n'a cessé d'augmenter en France. Entre 2010 et 2014, l'usage de cannabis a progressé de 38 % chez les 16-64 ans. Son usage régu- lier a crû de 41 %, selon les dernières données de l'Ob- servatoire français des drogues et toxicomanies et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. Les jeunes Français sont les plus gros consom- mateurs de cannabis en Europe. Cette consommation débute de plus en plus tôt. Pour certains vers l'âge de 12 ans ! Près d’un jeune sur deux qui meurt d'un accident de la route était sous l'emprise du cannabis. Source : Académie nationale de médecine. Une équipe du Centre de recherche cardiovasculaire (Inserm/ Université Paris-Descartes), en collaboration avec des collègues allemands, a identifié un nouveau gène impliqué dans l’hypertension artérielle. Ces nouveaux résultats soulignent l’importance du terrain génétique dans la survenue des maladies communes et confortent l'intérêt du déploiement du Plan France médecine génomique 2025. L'un de ses objectifs consiste effectivement à permettre l'accès au dépistage génétique, même pour des pathologies communes, pour proposer une médecine individualisée. Un nouveau gène dans l’hypertension artérielle Le nombre de décès de nouveau-nés à l'échelle mondiale reste élevé et alarmant. En particulier dans les pays les plus pauvres de la planète, affirme l'Unicef dans un nouveau rapport sur la mortalité néonatale. Ce sont les bébés nés au Japon, en Islande et à Singapour qui ont le plus de chances de survie, tandis que ceux nés au Pakistan, en République centrafricaine et en Afghanistan sont les plus mal lotis. Selon le rapport, les naissances prématurées, les complications pendant l’accouchement et des infections telles que la pneumonie et la septicémie sont responsables de 80 % des décès néonatals. Mortalité néonatale : il y a urgence ! Cannabis : consommation en hausse Grâce à une étude menée pendant l'épidémie de zika dans les territoires français d'Amérique auprès de femmes enceintes et de leurs enfants à naître, les chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Pasteur et du CHU de la Guadeloupe ont pu estimer précisément le risque de complications neurologiques graves pour les bébés. Ils ont également déterminé que le premier trimestre de grossesse est la période la plus à risque. Si le risque global est de 7 %, il est effectivement de 12,7 % (soit plus d'un enfant sur dix) quand l'infection survient dans les trois premiers mois de grossesse. Ces travaux sont publiés dans le New England Journal of Medicine . Source : Inserm.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw