ANFORM MARTINIQUE N77

98 anform ! • mars - avril 2018 reste et puisse repousser. Les algues fraîchement récoltées sont ensuite transformées, par étapes successives : un tri pour les séparer du sable et des coquil- lages, un ou plusieurs lavages dans des bains, un essorage “à l’aide d’une essoreuse àsalade géante” , un séchage contrôlé (flux d’air,tem- pérature, hydrométrie) pendant 24 à 72 h pour garantir la conservation de toutes les propriétés de l’algue. Enfin, un broyage, dont il résulte les paillettes ou la poudre directement utilisable pour la formulation d’un produit cosmétique, ou en thalas- sothérapie. Comment masquer leur odeur ? Lorsque c’est le principe actif de l’algue qui est intégré à la formule, le problème de l’odeur ne se pose pas. Comme c’est le cas pour les crèmes, par exemple. Celles-ci étant de toute façon par- fumées. En revanche, les poudres sont de l’algue pure et leur odeur marine puissante est généralement camouflée par quelques gouttes d’huiles essentielles. Dans quels produits les trouve-t-on ? Pour leur action bénéfique sur la peau, les algues sont incorporées aux crèmes de beauté, antirides, protections solaires, lotions net- toyantes ou tonifiantes, savons, gommages, shampoings, et même à certains maquillages tels que le rouge à lèvres. Le végétal entier ou son principe actif peuvent donc entrer dans la liste des ingrédients de produits cosmétiques divers et variés. En thalassothérapie, sont privilégiées les algues entières réduites en poudre ou paillettes, à ajouter aux bains ou pour composer des masques, des enveloppements pour le corps et des gommages.Les compléments alimentaires à base d’algue ont également un effet esthétique par une action interne. Aussi, des molécules provenant des algues peuvent être ajoutées aux dentifrices pour les stabiliser ou aux crèmes de beauté pour leur amener finesse et douceur. Dans ces cas, elles jouent le rôle d’agent texturant. ••• © ISTOCKPHOTO

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