ANFORM MARTINIQUE N77

 L’eau et les reins L’eau et les reins agissent en symbiose : l’eau permet aux reins de diluer les déchets pour les éliminer,par ex,sous la forme d’urine. Les reins régulateurs d'eau L'eau est le principal constituant de notre corps. La teneur en eau des tissus répond à un équilibre hydrique.Ce sont les reins qui per- mettent cet équilibre entre les entrées et les sorties. Les reins sont là pour filtrer l'eau et la réabsorber. Chaque minute, 600 ml d'eau parviennent dans les reins et 20 % sont filtrés.99 % de ce filtrat est réabsorbé, le 1 % restant correspond à la quantité d'urine émise par 24 heures, soit 1,5 à 2 l. Les apports journaliers devraient être de 1,5 l apporté par la boisson,0,6 l par les aliments et 0,4 l d'eau oxydée provenant de la décomposition des aliments. Ces apports, chez une personne ayant une fonction rénale normale,permettent d’éliminer chaque jour 1,5 l dans les urines, 0,8 l par la sueur et la respiration et 0,2 l dans les matières fécales. Au total, les entrées et sorties journalières d'eau s'équilibrent.Le rôle des reins est donc de diluer les urines selon l'état d'hydratation. Une bonne nutrition contribue à la bonne santé des reins et la consommation de liquide en est une composante,trop souvent négligée.Le poids, l’âge, l’activité physique ou le climat influent également sur les besoins en eau du corps. Source :Fondation du rein anform ! Les isof lavones anform ! Les isoflavones font partie de la famille des phyto-estrogènes, des substances végétales proches des hormones féminines (estro- gènes). Les isoflavones les plus répandues sont la génistéine, la daidzéine et la glycitéine. Les isoflavones sont présentes en grande quantité dans les aliments dérivés du soja et en quantités plus modestes dans les légumes secs, les oignons, les pommes, le vin rouge et le thé, par exemple. Usages et efficacité Les isoflavones sont proposées pour soulager les troubles liés à la ménopause, comme les bouffées de chaleur, les maux de tête, la sécheresse vaginale ou l’incontinence urinaire. Elles sont parfois utilisées pour lutter contre l’excès de cholestérol sanguin. Leur activité est plus faible que celle des traitements hormonaux de substitution : elles soulageraient environ 30 % des femmes souffrant de ces troubles contre 70 % pour les traitements à base d’hormones. Formes et dosages Les isoflavones sont extraites du soja. On les trouve sous forme de gélules ou de comprimés. L’Afssa recommande de ne pas dépas- ser la dose quotidienne d’1 mg par kilo, soit 60 mg par jour pour une femme de 60 kg. La cranberry La canneberge, ou cranberry, est une plante de la famille des myrtilles qui pousse essentiellement dans les tourbières et les montagnes d’Amérique du nord. Riches en vitamines C, ses fruits entrent dans la préparation de jus de fruits et de plats cuisinés. Depuis le début du 20e siècle, toutes les formes de canneberge (fraîche, séchée, en jus, etc.) ont la réputation de prévenir les récidives d’infections urinaires (cystite) chez les femmes pré- disposées. Les fruits de canneberge contiennent divers acides (benzoïques, malique, oxalique, citrique, ascorbique, etc.), des glycosides (par ex, le leptoside) et surtout des proanthocyani- dines (PAC),des substances anti-oxydantes qui ont la propriété de réduire l’adhésion de certaines bactéries (Escherichia coli) sur les parois des voies urinaires et de la vessie. Dosage Pour se prévaloir de l’allégation portant sur la prévention des infec- tions urinaires, les produits à base de canneberge doivent apporter 36 mg par jour de proanthocyanidines. Cette quantité correspond à celle apportée par environ 30 g de canneberge fraîche ou 500 ml de boisson au jus de cranberry. Contre-indication Du fait de sa richesse en acide oxalique,la canneberge est déconseil- lée aux personnes prédisposées aux calculs urinaires. Source : Le guide des plantes qui soignent, éd Vidal. anform ! La fièvre : un mal pour un bien anform ! La fièvre, ou pyrexie, est la réaction déclenchée par l’hypothalamus pour se défendre d’une agression infectieuse (virus, bactérie), mais aussi en cas d’événement particulier (vaccin, poussée dentaire, insolation…). La fièvre est donc utile. Généralement, on considère qu’il y a fièvre au-delà de 38 °C. Quand faut-il consulter ? - Généralement, pour une température supérieure à 40 °C (adulte). - Après 3 jours de fièvre. - Chez l’enfant, s’il est abattu, plaintif, irritable, mange moins… - Selon les cas et l’état de santé du patient, ne pas hésiter à consulter. Prise de température Le meilleur moyen reste la prise rectale (1 min). Prise sous l’aisselle, ajouter ½degré. Quelle réaction ? 1 - Si elle s’accompagne de symptômes, tels que vomissement, raideur de la nuque, maux de tête, perte de force musculaire, douleur à la poitrine… appeler le 15 ou 112 d’urgence. 2 - Si elle persiste plus de 48 h, associée à des douleurs urinaires, maux de têtemodérés, gêne respiratoire, consulter unmédecin dans les jours qui suivent. 3 - Si elle accompagne un rhume, refroidissement, ou autre cause bénigne, vous pouvez tenter l’automédication.

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