ANFORM MARTINIQUE N77

mars - avril 2018 • anform ! 143 redécouverte de l’animal àenvisager.Dans la plupart des cas de maltraitance,les gens ne connaissent pas bien les besoins de leur fidèle compagnon. Je me souviens d’un chien qui était agressif. Le maître souhaitait s’en séparer.Nous avons passé du temps avec l’animal et son maître, pour finalement nous rendre compte que les besoins duchien n’étaient pas enten- dus. Tous les animaux sont capables de choses importantes,et nous nous mettons àla disposition des propriétaires pour leur apporter des solutions. Nous pouvons les former pour qu’ils adoptent le bon compor- tement.Un animal heureux,c’est un animal considéré, en bonne santé et qui passe du temps avec son propriétaire”, insiste Isabelle Thély. “Le changement ne se fera pas d'un coupde baguette magique,mais l'évolution est tout àfait possible,et elle est déjà énorme ces 15 dernières années.” C’est ce que confirme Pascale Baudin, vétérinaire.En 25 ans, il a vu progresser les mentalités. “Ma clientèle vient désormais de tous horizons et de toutes les catégories sociales.Il ya 10 ans,les clients n’étaient pas si soucieuxde son confort.” Ce que dit la loi Dernière condamnation en date, en novembre 2017, le propriétaire d’une jeune chienne créole a été condamné pour mauvais traitements, par le tribunal de Pointe-à-Pitre à 2 100 euros d’amende, dont 1 400 euros destinés au collectif Copa. L’article R653-1 prévoit que le fait par imprudence ou inattention, d'occa- sionner la mort ou la blessure d'un animal domestique est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3 e  classe, c’est-à-dire jusqu’à 450 euros. Pour ce qui est des actes de cruauté, le fait d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, publiquement ou non, est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, selon l’article 521 du Code pénal.

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