ANFORM MARTINIQUE N77

114 anform ! • mars - avril 2018 bien-e 1 Je pense sens et non sexe. En tout cas, pas tout de suite… L’idée est de déployer ses objectifs. “Il existe fréquemment un amalgame entre sensualitéet sexualité. La sensualitéest une vraie quête duplaisir, par le biais de nos cinqsens (le toucher, l’odorat, la vue, l’ouïe, le goût), et non uniquement par celui des organes sexuels”, commence Diane Alot-Nolar. Plus qualitative que quantitative, libérée de l’angoisse de la performance, de la sexualité mécanique et axée uniquement sur les organes sexuels, “la sensualitépermet d’identifier les sources de plaisir et de déplaisir, d’apprivoiser son corps en entier, celui de l’autre, et de prévenir la routine.” 2 Je suis bien dans ma peau Pour la développer, il s’agit de multiplier et d’amplifier tous ses sens. Par exemple, le toucher. Ces capteurs sensoriels présents dès notre vie intra-utérine et essentiels à notre survie à la naissance. Pourtant, au fil des années, à l’ère du “tout images”, la vue l’emporte rapidement sur tous nos sens. Reconnectons- nous aux messages de plaisir que notre peau envoie à notre cerveau. “Àla plage, prenez le temps de ressentir les sensations dusable sous la plante des pieds, d’éprouver la chaleur dusoleil sur votre corps, la brise duvent, d’apprécier le contact des vagues sur votre corps…Sous la douche, délectez-vous de l’eauqui coule sur votre corps. Savourez les douces frictions savonneuses”, suggère Diane Alot-Nolar. À l’aide d’huiles, de bougies ou de coffrets dédiés, les massages permettent d’écouter et d’explorer son rapport au corps. À expérimenter sans modération. En couple, mais aussi pour les célibataires. “Avant d’être sensuel en couple, il faut déjà l’être soi-même dans son quotidien. Une sensualitécultivée et acquise, traduisant une confiance sexuelle, pourra être mise, ensuite, auservice ducouple” , explique Diane Alot-Nolar. © ISTOCKPHOTO,

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