ANFORM MARTINIQUE N75

novembre - décembre 2017 • anform ! 89 laboratoires et établissements médicaux en quête de dons de matériel pour rendre l’Hôpital des nounours vivant et crédible. Boîtes de médicaments vides, abaisse- langue, poches à perfusion vides, charlottes, masques chirurgicaux, surchaussures, gants en silicone, seringues (sans aiguilles). Certains services leur ont même prêté des draps stériles et grosses lampes afin de reconstituer tout l’univers du bloc opératoire. Les étudiants ont aussi fait appel à leur imagination en recouvrant certains objets de papier aluminium en guise d’instru- ments médicaux. Enfin, le gymnase de l’université des Antilles a été spécialement aménagé sous forme de circuit médical. NOUNOURSOLOGUES C’est le jour J. Chaque enfant, accompagné de son nounours malade, se rend à l’accueil pour une première consultation généra- liste. En fonction du diagnostic, ils sont orientés vers les “nounoursolo- gues”en blouse blanche. Un stand “radionounours” pour la radiologie et les IRM, un stand “chirnounours” pour ceux qui ont besoin d’une opération chirurgicale, un stand “pharmaconounours” pour les soins infirmiers et la prise de médicaments. Et enfin, un stand dédié à l’hygiène bucco- dentaire. Ces rendez-vous médi- caux, souvent redoutés par les enfants, prennent ce jour-là des allures bien plus ludiques, leur offrant une approche nouvelle et pédagogique. L’occasion pour les plus jeunes de dompter leur appréhension de l’hospitalisation et d’apprendre quelques bons gestes comme le lavage régulier des mains. Un nounours nécessi- tant une opération est dirigé vers le stand radiologie et scanner où, allongé sur un skate board, il est placé dans une boîte en carton frappée de la mention “rayons X”. Les enfants-parents, placés derrière une plaque de plexiglas, sont infor- més du danger des rayonnements avant de récupérer la radio de leur nounours (anciennes radios col- © MÉDIK WEST INDIES •••

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