ANFORM MARTINIQUE N75
16 anform ! • novembre - décembre 2017 actu Quel est le point commun entre la schizophrénie et les troubles bipolaires ? La variation d'un gène dit SNAP25 ! Une équipe française vient de démontrer l’existence d’un mécanisme moléculaire commun à ces deux maladies psychiatriques. En combinant plusieurs approches (IRM, étude d’associations génétiques…), elle a abouti à l'identification d'une variation du gène SNAP25 qui change l'expression d'une protéine dans le cerveau, ˮce qui impacterait le traitement de l'information entre les régions cérébrales impliquées dans la régulation des émotionsˮ . Une avancée dans la compréhension de ces maladies complexes. Schizophrénie et bipolarité : une origine commune ? © THINKSTOCK Écrans et autisme : faut-il s’inquiéter ? ”La surexposition des jeunes enfants aux écrans conduirait à des symptômes très semblables aux troubles du spectre autis- tique” , dénonçaient en mai 2017 des médecins et professionnels de l'enfance dans une tribune publiée dans Le Monde . De nou- velles études, présentées en sep- tembre dans le cadre du congrès de l'European College of Neuro- psychopharmacology ont confir- mé ce danger en soulignant le lien entre la lumière artificielle bleue émise par les écrans et les troubles du sommeil condui- sant à des troubles du déficit de l'attention et d'hyperactivité chez les tout-petits. Source : Association Ennocence. Un vaccin contre les caries ? Une équipe de chercheurs chinois de l'Institut de Virologie de Wuhan travaille sur un vaccin prometteur, une association de différentes protéines qui permettrait de prévenir les caries dentaires. Son principe est de s’attaquer directement au responsable, la bactérie Streptococcus . Le vaccin a été testé avec succès sur des souris. Si les bénéfices du chocolat et du cacao sur la santé cardiovasculaire sont avérés, leurs effets sur le cerveau sont moins connus. Des chercheurs de l'université du Maine (États-Unis), de l'université d'Australie méridionale et de l'Institut de santé du Luxembourg ont trouvé des associations positives entre les apports en chocolat et les performances cognitives. Les gens qui mangent du chocolat au moins une fois par semaine auraient tendance à avoir une meilleure mémoire visuo-spatiale, une meilleure mémoire de travail et un meilleur raisonnement abstrait. Ces bienfaits pourraient être dus aux flavanols, aux méthylxanthines (théobromine) et à la caféine qu’il contient. Le chocolat : bon pour le cerveau !
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