|anform ! ◆ juillet - août 2024| 87 DOSSIER En anglais, « to skim » signifie écumer, frôler et « board », planche. « De la plage, il s’agit de prendre de l’élan, de lancer une planche et de sauter dessus, afin de glisser sur la pellicule d'eau qui se retire. Vous pouvez réaliser différentes figures », décrit Florent Sirveaux, responsable d’une école de surf en Martinique. Il existe deux types de pratique : le flat, où l'on glisse sur le sable mouillé à peine immergé grâce à l'hydroplanage, et le shore break, où l'objectif est de surfer sur les petites vagues proches du bord. Ce loisir ne demande comme matériel qu’une planche spécifique, qui est légère, en mousse, en bois ou en fibre/résine, à choisir selon le niveau du pratiquant, sa taille et son poids. « Les enfants peuvent Glissez sur un skimboard débuter avec une planche en mousse, en sautant allongés, puis à genoux. Petit à petit, en glissant un genou, ils finissent par se mettre debout. La sensation de glisse provoque beaucoup d’adrénaline ! Les amateurs de sensations apprécient en général. C’est un sport très cardio, car vous faites de véritables sprints pour sauter sur la planche, avec beaucoup de vagues. Vous travaillez aussi votre instinct : faut-il y aller ou ne faut-il pas y aller ? Il faut être dans une posture de combat, engagé, et en même temps, savoir lâcher prise avec souplesse. Les personnes crispées, tendues, risquent la chute. Avec le skimboard, vous travaillez beaucoup votre équilibre. Des cours peuvent permettre de s’initier. » Le surf, pour la santé mentale Une étude, publiée dans la revue Nature, a mis en évidence les bienfaits du surf sur la santé mentale. Une fois sur la planche, il est nécessaire d’être pleinement dans l’instant présent afin de garder l’équilibre. Ainsi, la surf thérapie entend aider à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête grâce aux bienfaits de la mer, de l’air marin et du soleil.
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