ANFORM MARTINIQUE N114

© FÉDÉRATION FRANÇAISE DE SURF - ANTOINE JUSTES 86|anform ! ◆ mai - juin 2024| DOSSIER KAULI VAAST Tahitien / 22 ans Palmarès : triple champion d’Europe de surf junior 2017, 2018 et 2020, médaillé de bronze aux championnats du monde ISA de Porto Rico, en mars 2024. Chances de médaille d’or : 30 %. Chances de podium : 75 %. Ses débuts très précoces À 22 ans, Kauli est la star montante du surf polynésien. Grâce à son père, il débute le surf dès l’âge de 4 ans. Après son premier titre de champion d’Europe junior, en 2017, il intègre le circuit professionnel WQS de la Ligue mondiale de surf. Et il fait immédiatement sensation sur sa vague fétiche de Teahupo’o en éliminant Kolohe Andino qui est classé dans le top 5 mondial. Il démontre sa capacité à surfer de très grosses vagues, malgré son jeune âge. En 2022, Kauli marque à nouveau SURF les esprits en se qualifiant pour la finale du Tahiti pro, en sortant la légende Kelly Slater en demi-finale. Énormissime ! En 2023, il devient numéro 1 européen et se qualifie brillamment pour les JO de Paris. Sa vague Désormais, il a rendez-vous avec son destin du 27 au 30 juillet, chez lui, sur « sa » vague de Teahupo’o, à Tahiti. Il va y affronter les 23 autres meilleurs surfeurs du monde. Monstrueuse, avec un tube incroyable, cette vague peut vous « lessiver » à la moindre erreur, comme dans une machine à laver géante. Pire, elle peut vous plaquer sur le récif avec le risque de vous retrouver les bras en sang, le corps complètement meurtri. « En cas de chute, tu peux te fracasser sur le corail, car il y a très peu de fond. Comme j’ai déjà touché avec ma tête, je porte désormais un casque. Mais, c’est du bonheur de la dompter, tant c’est de l’adrénaline pure. » Sur cette vague qu’il surfe depuis ses 8 ans, il a donc un sacré avantage sur ses adversaires. Il affiche d’ailleurs ouvertement ses ambitions : ramener l’or à la France ! Il se projette déjà dans sa compétition : « Le jour de la finale, la vague rêvée, une journée sans vent, avec des vagues de 3 m qui tubent avec 17 secondes de période (NDLR : le laps de temps entre deux vagues) », décrit-il avec un immense sourire.

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