|anform ! ◆ mai - juin 2024| 75 ◆ Le déroulement des séances Une fois le bilan établi, la rééducation peut commencer. « Nous ne leur faisons pas faire des lignes d’écriture pendant les séances ! », insiste l’ergothérapeute. Les séances de rééducation consistent en des activités, sous forme de jeux, qui ont pour but d’intervenir sur la ou les causes de la dysgraphie. Elles durent entre 30 et 45 min. La régularité de la rééducation est primordiale car l’ergothérapeute essaie de mettre en place une nouvelle façon de fonctionner. « C’est pourquoi je préconise un rythme d’au moins une fois par semaine », justifie Soraya Souleyman. ◆ Des aménagements parfois nécessaires En parallèle du travail de rééducation, l’ergothérapeute peut juger nécessaire de mettre en place des aménagements à l’école, visant à alléger l’écriture : utilisation de l’outil informatique, tiers temps, dictée à trous plutôt que dictée classique… Il est habilité à les préconiser. « Ces aménagements pourront se pérenniser si l’enfant continue à éprouver des difficultés, malgré le travail accompli pendant les séances », explique Soraya Souleyman. Quelle prise en charge ? La prise en charge est soumise à prescription médicale (par le médecin généraliste ou le pédiatre) mais n’est pas systématiquement remboursée par la Sécurité sociale. Il existe plusieurs modes de prise en charge : • solliciter sa mutuelle ; • demander une prestation exceptionnelle à la Sécurité sociale ; • remplir un dossier à la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH).
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