|anform ! ◆ novembre - décembre 2023| 57 Comment emprunter les outils de l’Ireps ? Le contenu de la malle est présenté via un classeur pédagogique disponible en ligne sur le site de L’Ireps Guadeloupe : https://ireps.gp.fnes.fr/nous-vous-accompagnons/nos-poles/ populations-specifiques/la-malle-handi-sante. Pour emprunter les différents outils, une inscription est nécessaire au pôle documentation de l’institut. Un rendez-vous physique vous sera alors proposé. En Guyane, en Martinique et en Guadeloupe, l’institut de promotion santé accueille les professionnels, les bénévoles, comme le grand public. ◆Quels thèmes ? De nombreux thèmes sont abordés, l’accès aux soins, la lutte anti-vectorielle, l’éducation nutritionnelle, la santé mentale, l’addiction, le tabac, la vie sexuelle, les accidents domestiques… « On travaille sur des tranches de vie, à partir de situations du quotidien, de photos réalisées par des personnes en situation de handicap », conformément aux six familles de handicap : moteur, sensoriel, psychique, mental, invalidant (lupus, drépanocytose) et troubles du neuro-développement (trouble dys, trouble envahissant du développement). ◆Quel regard ? Selon la chargée de projet, les structures médico-sociales possèdent beaucoup d’outils infantilisants et manquent de regard positif sur le handicap. Cette malle Handi-Santé comme d’autres projets menés par l’Ireps visent à réduire les inégalités et à renforcer la prévention. Toujours dans cette mission de sensibilisation, un groupe pluri et multi disciplinaires a été formé. Celui-ci est réuni une fois par mois. « L’idée, c’est de confronter les acteurs du secteur », précise Lydie Vigoureux qui invite toutes personnes intéressées à rejoindre ce comité technique malle Handi-Santé, composé d'aidants, de personnes en situation de handicap, de bénévoles, de professionnels de santé, mais aussi de professionnels d’autres secteurs et d’entrepreneurs. « Il faut absolument sensibiliser et éduquer pour une société inclusive. Plus on connaît, plus on comprend et moins on a de peurs », insiste Lydie qui constate un manque de connaissances des droits et devoirs, et des structures ressources existantes. Ce travail reste pour elle une façon de créer du savoir et du lien. « C’est la diversité qui nous fera avancer. »
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