30 |anform ! ◆ novembre - décembre 2023| |santé ◆ Médecine douce| rimenter les meilleurs résultats en termes de guérison. La validation des médicaments homéopathiques repose sur la notion d’usage traditionnel (issu des savoirs traditionnels médicaux). ◆ D’où proviennent les souches homéopathiques ? Environ 65 % des médicaments homéopathiques sont produits à partir de plantes. Ce qui doit à l’homéopathie une confusion fréquente avec la phytothérapie. En phytothérapie, l’extraction de la substance active de la plante, dite « souche » à l’aide d’une solution aqueuse ou alcoolique est l’étape unique du process. En homéopathie, l’extraction est toujours suivie de dilutions. ■ Les matières premières utilisées dans la préparation de médicaments homéopathiques dits « sarcodes », sont : ∞ les plantes (bourgeon, feuille, fleur ou racine), ∞ les baies, fruits et graines, récoltés à maturité, ∞ les insectes et animaux, entiers, en partie ou substance, avec l’assurance que ces derniers sont en parfaite santé, ∞ les cultures bactériennes, ∞ les minéraux naturels. ■ Les tissus infectés (d’origine végétale, animale ou issus de culture bactérienne et traités avant utilisation) sont la matière première d’un second groupe, les « nosodes ». EXTRACTION du principe actif ⚫ Si c’est une plante, un fruit ou une graine, le principe actif est extrait de la matière première plongée dans une solution aqueuse (mélange d’alcool et d’eau) et par l’application d’un enchaînement de procédés physiques et chimiques. ⚫ Si c’est un minéral non soluble, l’extraction se fait par trituration. Elle est effectuée dans un diluent inerte sous forme de poudre, en général le lactose. ⚫ Si c’est un minéral soluble, le composé chimique est dilué dans une solution aqueuse ou alcoolique. FORMULATION Elle se fait sous différentes formes : ⚫ granules et globules, à base de lactose et saccharose ou uniquement de saccharose. Ils sont imprégnés de la solution homéopathique à la concentration souhaitée ; ⚫ solutions buvables ou gouttes. Elles se prennent diluées dans de l’eau en suivant la posologie adaptée ; ⚫ pommades, sirops, suppositoires. SUCCUSSION On applique des secousses intenses au mélange obtenu pour assurer une dispersion homogène de la substance active. DILUTIONS successives La méthode Hahnemann correspond à l’application de dilutions à la solution mère au dixième d (1 goutte de solution mère pour 9 gouttes de diluent) ou au centième c (1 goutte de solution mère pour 99 gouttes de diluent (alcool ou brandy)). La dilution maximale autorisée en France est de 30 c. OBTENTION d’une solution ou teinture mère 2 4 5
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