ANFORM MARTINIQUE N103

66 anform ! • juillet - août 2022 bien-etre Accès limité Où sortir lorsque l’on est en situation de handicap ? Cette question ne devrait plus être posée depuis 2005, date de la loi pour l’égalité des droits et des chances qui impose l’accessibilité dans les lieux recevant du public. Mais la réalité est bien différente. Le point aux Antilles. Tourisme et handicap : les Antilles peuvent mieux faire ! PAR BÉNÉDICTE JOURDIER E n fin d’année 2019, les Comités de tourisme de la Guadeloupe et de la Martinique ont relancé les formations d’évaluateurs pour la mise en place du Label “Tourisme et handicap”. C’était juste avant la pandémie. La crise sanitaire a alors bousculé les priorités. Depuis, aucune structure n’est labellisée en Guadeloupe, mais “une dizaine de dossiers sont en attente” , assure Naïke Naranin, seule en charge de ce dossier au Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG). Et selon elle, il faudra encore patien- ter, car la marque est très exigeante. À titre d’exemple, en 2010, sur 20 dossiers, seuls 5 ont été validés. En attendant, le CTIG a établi une liste des sites marins, de pleine nature ou culturels (disponible sur internet) pouvant accueillir des per- sonnes en situation de handicap. Dans cette liste, figure la cascade aux écrevisses, accessible en fau- teuil et équipée de panneaux en braille. Le Parc national de Guade- loupe réalise des aménagements d'accessibilité. C’est le cas aux aires de pique-nique de Corossol et Bras David. JOËLETTE, TIRALO… Un observatoire ornithologique a été installé à Ravine sable sur la commune d’Anse-Bertrand. Plu- sieurs associations organisent des sorties pédestres, grâce à une “joëlette”, un fauteuil tout-terrain. Côté mer, les clubs Handivalide en Guadeloupe et Handi voile en Marti- nique font découvrir les plaisirs de la voile. Seul bémol, il n’existe aucun En Guadeloupe, la cascade aux écrevisses est accessible aux personnes handicapées. © MALIKA ROUX

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