ANFORM MARTINIQUE N103

juillet - août 2022 • anform ! 63 son ressenti, ne pas hésiter à dire qu’on comprend que cela peut être difficile pour lui, conseille Hanna Hatteea. Il faut le rassurer sur le caractère transitoire de l'acné, être à l’écoute. Vous pouvez aussi vous informer des risques et y être attentifs. Et n'hésitez pas à consulter un dermatologue afin de soulager les symptômes et qu'il reçoive le traitement adéquat.” En cas de mal-être profond, n'hésitez pas non plus à consulter un thérapeute. RÉSEAUX SOCIAUX À une époque où le paraître prédomine, avec ce besoin d'être parfait et apprécié, où l'on s'affiche sur les réseaux sociaux, l'acné peut être encore plus difficile à vivre pour un jeune. Et pourtant. Il existe depuis peu un mouvement venu des États-Unis, l' acne positivity . Des influenceurs très connus affichent leur acné sur les réseaux sociaux et s'assu- ment, rendant ces boutons “positifs” et, surtout, moins honteux. C'est notam- ment le cas de la blogueuse Mik Zazon, suivie par des milliers de personnes sur Instagram, ou la mannequin Lou Nor- thcote, créatrice du compte Instagram @freethepimple_ (traduisez littérale- ment par “libérez le bouton” ). De quoi aider les adolescents à mieux s'accep- ter ? “Ce mouvement peut effectivement aider certains jeunes à se sentir mieux compris, moins stigmatisés”, confirme la psychiatre. Mais la spécialiste alerte également sur le revers de la médaille : “Attention aux déviances en lien avec les réseaux sociaux. Il y a un risque d’im- pact sur l'estime de soi par une fausse image positive, malgré le fait que ces célébrités présentent la même maladie de peau qu’eux. Et surtout, il existe un risque d’addiction.” Les réseaux sociaux, oui, mais avec modération !

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