ANFORM GUIDE SENIOR MARTINIQUE 2019
Médecine douce Avec l’âge, la qualité du sommeil se détériore. Le temps global de sommeil diminue d’1 h (7 h par jour en moyenne, sieste comprise) et semodifie, avecmoins de sommeil lent profond et paradoxal, et plus de sommeil léger, où les réveils se multiplient. Autre changement, il faut plus de temps pour s’endormir le soir et se rendormir lors des réveils nocturnes. De plus, les seniors ont tendance à se coucher plus tôt, alors même que la durée globale du sommeil diminue. Ils se réveillent donc au petit jour en ayant la sensation de n’avoir ni bien, ni assez dormi. Sans effets secondaires et sans accoutumance, l’homéopathie peut aider à trouver un sommeil réparateur. Voici quelques prescriptions possibles, à prendre jusqu’à disparition des troubles. • Excitation, afflux d’idées : Coffea cruda 15 CH, 5 granules au coucher. • Insomnie liée à une émotion, hypersensibilité : Ignatia 15 CH, 5 gra- nules le matin. • Appréhension d’un événement à venir : Gelsemium 15 CH, 5 granules au coucher. • Difficulté d’endormissement puis réveils fréquents : Nux vomica 15 CH, 5 granules au coucher. Bien évidemment, faire du sport ré- gulièrement, avoir une alimentation équilibrée, proscrire les siestes de plus de 30 min, sont autant de bonnes ha- bitudes à prendre pour faciliter l’endor- missement. 3 L’homéopathie peut-elle apporter une solution aux problèmes de sommeil des seniors ? Hormones “Suivre un traitement hormonal à la ménopause n’est pas une obligation” , assure le Dr Akua Codjo-Sodokine, gynécologue-obstétricienne. “Dans certains cas, nous le conseillons avant tout pour une meilleure qualité de vie. Je pense notamment aux troubles climatériques plus communément ap- pelés bouffées de chaleur. Il n’y a rien de vital, mais ce sont des symptômes qui peuvent être extrême- ment dérangeants. Et un traitement aux hormones calmera ces effets.” Le traitement supplée la disparition des hormones naturellement fabri- quées avant la ménopause. Toutefois, comme le rappelle le Dr Codjo-Sodokine, il n’est pas sans risque. “Jeneprescrirai jamais ce typede traitement sans avoir discuté avec la patiente pour connaître son parcours, et l’avoir auscultée. Pourquoi ? Parce qu’il y a de réelles contre-indications, notamment si la patiente a déjà eu un cancer du sein ou de l’en- domètre, puisque ce sont des cancers hormonaux. Il ne faut donc pas en rajouter.Même chose si lapa- tiente a fait une phlébite par le passé ou une embo- lie.” En revanche, s’il n’y a pas de contre-indications, ce traitement peut donner d’excellents résultats, notamment pour les femmes qui connaissent une ménopause précoce (avant 40 ans), car les signes en sont exacerbés (bouffées de chaleur, irritabilité, sécheresse vaginale, baisse de la libido…) ou encore pour celles qui ont un risque d’ostéoporose ou des faiblesses cardiovasculaires. Dans ces contextes, le traitement est réellement efficace. 4 Doit-on suivre un traitement à l’arrivée de la ménopause ? G uide S enior 20 19 12 santé
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