ANFORM GUYANE N98
septembre - octobre 2021 • anform ! 67 Le port du masque a modifié les demandes des clientes. VRAI. En raison du port du masque, les demandes ont évolué. Je travaille beaucoup plus le sourcil et le trait de liner sur la paupière supérieure. Je travaille aussi davantage le contour des lèvres avec l’effet 3D qui ne risque pas de s’effacer à cause du masque. Le maquillage permanent permet de camoufler les signes du temps. VRAI. Avec le vieillissement, le pourtour des lèvres se dénature et se décolore. Il perd de sa méla- nine et devient plus clair. La lèvre s’affaisse légèrement. D’où l’intérêt de sublimer ses lèvres grâce au maquillage permanent. Il existe deux techniques : • Candy lips, pour redonner à vos lèvres fines un aspect plus charnu. • Fresh lips , les lèvres légèrement recolorées paraissent repulpées et plus éclatantes. Le contour est redessiné avec précision, les rides estompées. C’est subtil, mais efficace ! Le sourcil est un attribut majeur. VRAI. Il donne de l’éclat au visage et rajeunit le regard. Nous utilisons plusieurs techniques d’embellissement. • Le poil à poil imite l’aspect de vrais poils. • Le powder brow, effet poudré qui imite l’ombre naturelle des poils pour obtenir un résultat similaire au crayon. • L’hybride, un mixte effet poudré/ poil à poil. Un dermographe se limite au maquillage du visage. FAUX. Je travaille le sourcil, les lèvres, je dessine des “mouches”. Mais aussi, je camoufle les verge- tures et les cicatrices. Je redessine les aréoles mammaires après une mastectomie, une étape incon- tournable dans la reconstruction physique et psychique. Tous les types de peaux sont concernés. VRAI. Le maquillage permanent s’adapte à tous les types de peau, même si la technique, les aiguilles et la vitesse de travail changent. Les peaux noires, par exemple, sont ultra-sensibles. Elles néces- sitent des micro-aiguilles plus fines et plus réactives. Mais en fin de compte, le résultat est le même. Avec le maquillage permanent, on peut effacer une erreur. VRAI. Nous travaillons exclusive- ment avec des pigments minéraux et organiques de conception et fabrication française. Cela nous permet d’utiliser des pigments cor- recteurs, capables, en cas d’erreur, d’estomper les pigments miné- raux. C’est là la différence avec un tatouage raté, que seul le laser peut réparer, en laissant des cicatrices indélébiles. À 60 ans on se maquille différemment. VRAI . Quand on atteint les 60 ans, je conseille de se concentrer sur le ras des cils. Je le pixélise pour faire ressortir le regard sans être maquillé. Le maquillage permanent fait mal. FAUX. J’utilise une lotion apaisante anti-douleur qui fonc- tionne très bien. Pour le premier passage, il y a toujours une appréhension. C’est pourquoi je fais systématiquement une séance de sophrologie avant de com- mencer. Il faut prendre en compte l’évolution du visage. VRAI . Nous devons nous concentrer sur le moment présent mais aussi et surtout, imaginer la même personne dans 20 ans. Notre rôle de conseil est essentiel. J’étudie le visage avec minutie. Je repère les points faibles, les poches, les rides ou celles à venir. Selon ce que je vois, je sais ce qu’il est possible de faire pour que dans quelques années ce maquillage remplisse toujours sa fonction d’embellissement. Parfois même, il faut savoir dire non.
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