ANFORM GUYANE N92
26 anform ! • septembre - octobre 2020 Dossier 7 L’imagerie médicale en progrès C'est grâce à l'imagerie médicale que l'on sait comment fonctionne le cerveau, et que l'on peut diagnosti- quer des maladies. Petite revue de détail pour s'y retrouver dans les termes techniques… Scanner Il fonctionne sur le principe des rayons X qui sont plus ou moins réfléchis selon la densité des tissus qu'ils tra- versent. Mais au lieu de fournir un seul cliché, le scanner en fournit des dizaines, comme si on découpait le cerveau en tranches fines et qu'on examinait chaque coupe. Pour mieux distinguer les différentes épaisseurs, le rayonne- ment tourne autour du patient. Voilà pourquoi les scanners ont une forme cylindrique, et qu'il ne faut pas bouger d'un pouce ! Tomographie par émission de positons (TEP) ou Pet-scan Elle visualise en temps réel le parcours d'un produit radioactif injecté au patient, choisi en fonction de ce que l'on veut observer. L'injection de glucose, premier carbu- rant du cerveau, permettra de repérer les zones cérébrales actives qui sont en train de le consommer. Mais on peut aussi tracer les échanges de neurotransmetteurs, subs- tances grâce auxquelles les neurones communiquent. Imagerie par résonance magnétique (IRM) Elle repère les ondes radios émises par les atomes d'hydro- gène, qui diffèrent selon leur environnement, et notamment la présence d'oxygène, le carburant principal de notre cerveau. Les progrès informatiques ont permis de traiter les images en temps réel et de faire de l'IRM “fonctionnelle” : suivre des réactions du cerveau à une modification de l’environnement ou lors d’une tâche précise, par exemple quand on lit ou qu'on éprouve une émotion.
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