ANFORM GUYANE N88

6 anform ! • janvier - février 2020 L’Agence régionale de santé lance kARuSanT, une application gratuite dédiée aux jeunes de 13 à 25 ans. Inédite en France, elle permet d’apprendre de façon ludique les bons gestes santé en matière de nutrition, d’addiction et de sexualité. Les campagnes de jeux durent 5 jours. Les participants reçoivent sur leur téléphone trois questions par jour. À chaque bonne réponse, ils gagnent des points qui les font évoluer dans le classement, avec la possibilité de défier leurs amis en battle . En complément, une base de données appelée Wiki leur permet de faire des recherches sur des questions santé. Les récompenses sont toutes axées sur la promotion du sport (équipements sportifs…). actu Depuis plusieurs années, les chercheurs travaillent à développer une rétine artificielle (implants fixés sous la rétine et composés d’électrodes qui stimulent les neurones rétiniens) capable de restaurer la vision des patients souffrant de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Dans une nouvelle étude, une équipe de l’Institut de la vision (Inserm-CNRS- Sorbonne Université) a testé un dispositif sur des primates et montré qu’il permettait d’induire une perception visuelle de haute résolution. Leurs résultats, publiés dans Nature Biomedical Engineering , ont ouvert la voie à des essais cliniques chez l’homme. Cinq patients atteints de DMLA ont été implantés. Les premiers résultats indiquent que ceux-ci retrouvent peu à peu une vision centrale. Vue : vers des rétines artificielles Guadeloupe Une appli santé dédiée aux jeunes ! L’Institut national du cancer, à la demande de la ministre des Solidarités et de la Santé, lance un nouveau programme de recherche visant à répondre à la question établie par le comité scientifique international : “Quelle est la part du risque d’occurrence de cancer de la prostate et particulièrement les cancers évolutifs, liée à la chlordécone, parmi l’ensemble des facteurs de risque connus et/ou potentiels ?” Ce programme favorisera l’interdisciplinarité et la coopération d’équipes provenant de domaines différents comme l’épidémiologie environnementale, la toxicologie, l’onco-urologie, la génomique, la santé publique, les sciences humaines et sociales, les mathématiques et les sciences de l’informatique. Chlordécone et cancer : la recherche avance ! La Guyane connaît un recours important aux IVG. 35,3 IVG pour 1 000 femmes de 15 à 49 ans contre 15,4 dans l’Hexagone et 18 pour 1 000 contre 7 pour 1 000 femmes de 15 à 17 ans. “Les femmes de Guyane rencontrent encore de nombreux obstacles et délais excessifs de prise en charge et n’ont pas toujours la liberté de choix de la méthode”, estime la directrice générale de l’ARS, Clara de Bort, qui a lancé fin novembre, le 1 er comité de pilotage dédié à l’orthogénie en Guyane. Objectifs : passer en revue les différentes offres de prise en charge de l’IVG, leurs développements récents, la variété des approches mais aussi les difficultés rencontrées par les femmes et par les équipes médicales. Trop D’IVG ! Guyane