ANFORM GUYANE N86

septembre - octobre 2019 • anform ! 79 3. C’est complet Le squash développe la puissance, la force, la souplesse, la rapidité, les réflexes et la coordination. Il permet aussi d’améliorer les capacités car- dio-pulmonaires et l’endurance. “Tout le corps travaille : jambes, fessiers, bras, abdominaux” , ce qui permet un développement harmonieux de la sil- houette. “C’est aussi un sport idéal en complément d’un autre sport comme le trail. En effet, il développe des capa- cités bien utiles comme la force et la souplesse. Et offre une préparation différenciée et ludique pour ne pas saturer. Àl’image de Jocelyn Martin, joueur de squash, 16 e Français, qui a remporté en 2013 le Volcano trail Guadeloupe” , raconte Didier Aubert. Ce que confirme Emmanuel Rebelo, éducateur sportif et président de la ligue de squash de Martinique (en stand-by) : “Je pratiquais le squash en complément du bodyboard. Quand on prend une vague, on a besoin de puissance pour accélérer et de cardio. Le squash est aussi un sport complémentaire au sprint et au vélo.” 4. Ça défoule ! Le squash est idéal pour libérer la pression après une dure journée de travail. La puissance des coups, la rapidité des déplacements et l’inten- sité du jeu en font un sport parfait pour déstresser. “Beaucoup de chefs d’entreprises se retrouvent sur le court pour faire exploser les difficultés de la journée. C’est un sport qu’il serait tout aussi intéressant de proposer à des jeunes délinquants, comme outil de socialisation”, propose Emmanuel Rebelo. 5. Ça fait réfléchir Le squash est un jeu beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, un jeu de réflexion et de stratégie. “On fait tra- vailler le cerveau pour comprendre les trajectoires de balles, calculer les angles. Il y a une multitude de com- binaisons possibles ! Et il faut aller vite ! ”, analyse Didier Aubert. “En cela, le squash offre une vivacité d’esprit. Ça m’a réellement permis d’aug- menter mes possibilités cognitives ! Les meilleurs joueurs de squash sont souvent des scientifiques. Je pense à Victor Crouin, éstudiant à Harvard, 7 e Français ou la Guyanaise Melissa Alves, 3 e Française, partie étudier aux États-Unis” , continue Emmanuel Rebelo. Où pratiquer en Guyane ? La France compte 22 000 li- cenciés et 200 000 pratiquants. Aux Antilles, la discipline est encore peu connue. En Guadeloupe, l’association Squash corner rassemble une quarantaine de joueurs à Jarry. En Septembre, le club Tsquash de Saint-Claude ouvre un nouveau court à l’hôtel Saint- Georges. En Martinique, il existe trois courts gérés par l’association Madinina squash club . La Ligue de squash de Martinique est pour l’heure en stand-by. En Guyane, en revanche, le squash est beaucoup plus dynamique avec le Break club et ses trois courts à Remire-Montjoly. À Kourou, le Tennis squash club (trois courts) abrite un Pôle espoir depuis 2005 encadré par Christophe Carrouget, entraîneur fédéral. Un pôle qui a notamment formé la Guyanaise Melissa Alves, actuellement 46 e joueuse mondiale. Un projet de club est également en cours sur l’île de Cayenne. © ISTOCKPHOTO  LE SAVIEZ-VOUS ? Le squash se joue partout dans le monde. S’il est aujourd’hui le sport numéro n°1 en Angleterre, ce sont les Égyptiens qui dominent le squash mondial. Les Français tirent malgré tout leur épingle du jeu avec pas moins de huit joueurs dans le top 100 mondial.

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