ANFORM GUYANE N83

8 anform ! • mars - avril 2019 Près de 2 200 Guadeloupéens sont porteurs d’une hépatite C. Pour l’hépatite B, on estime à 6 000 le nombre de Guadeloupéens porteurs. Une prévalence trois fois plus élevée que dans l’Hexagone ! Pourtant, des moyens de prévention et des traitements efficaces existent. Le dépistage peut être réalisé par prise de sang (prescrite par un médecin) dans n’importe quel laboratoire d’analyses médicales ou dans d’autres structures comme les Cegidd par bilan sanguin ou, dans certains cas, grâce à un Test rapide d’orientation diagnostique (Trod). Hépatites : faites-vous dépister ! actu Santé publique France a présenté les recommandations 2019 sur l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité pour les adultes. • Les fruits à coque non salés font désormais l’objet d’une recommandation, compte tenu de leur intérêt nutritionnel, ainsi que les légumes secs et les produits céréaliers complets. • Pour tenir compte des pratiques des consommateurs, il est aussi apparu essentiel d’intégrer le Nutri-Score, développé en 2017 par les pouvoirs publics et qui peut aider au choix des produits transformés. • Les recommandations intègrent pour la première fois la question de l’environnement, en conseillant d’aller vers des fruits et légumes de saison, des aliments de producteurs locaux et, si possible, des aliments bio. Recommandations alimentaires 2019 “La meilleure protection, c’est la vaccination.” C’est le thème de la semaine européenne de la vaccination qui se tient du 24 au 30 avril. Cette année, la stratégie de communication vaccina- tion de Santé publique France vise à promouvoir l’e cacité de la vaccination. Objectifs : renforcer le niveau de con ance et d’adhésion de la popu- lation. Inciter les Français à se faire vacciner et à faire vacciner leur entourage. Une équipe de chercheurs de l’Insermet du CNRS a réussi à développer des capteurs chimiques de nouvelle génération pour surveiller lemétabolisme du cerveau, notamment lors d’accidents vasculaires cérébraux, de traumas ou de crises épileptiques. D’une taille inférieure à 15 µm, ces outils permettent de suivre ce qui se passe dans le cerveau en minimisant les lésions a n d’obtenir des données beaucoup plus ables et représentatives des échanges neurochimiques. Ces travaux ont été publiés dans la revue ACS Central Science. Des capteurs miniatures dans le cerveau Guadeloupe © ISTOCKPHOTO

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