ANFORM GUYANE N83

6 anform ! • mars - avril 2019 Chaque année en France, 3 000 cas de cancers invasifs du col de l’utérus sont détectés et 1 100 patientes en décèdent. C’est l’un des seuls cancers dont le pronostic se dégrade avec un taux de survie à 5 ans en diminution. L’objectif du programme national de dépistage organisé est d’augmenter le taux de participation pour atteindre les 80 % et de réduire de 30 % l’incidence et la mortalité par cancer du col de l’utérus à 10 ans. CANCER DU COL : le pronostic se dégrade actu Compte tenu de la nature et de la quantité de carburant utilisé, les paquebots sont des émetteurs importants de polluants de l’air, principalement de dioxyde de soufre, oxydes d’azote ou particules fines. Ces émissions peuvent avoir un impact sur la qualité de l’air des zones portuaires et des zones habitées les plus proches. À la demande de la Cacem, Madininair a mis en place une évaluation de la qualité de l’air à Fort-de-France. Jusqu’en mars 2019, deux unités de surveillance de la qualité de l’air (une située à l’entrée du quartier Texaco et la seconde sur la Savane) mesureront en continu les concentrations en dioxyde de soufre, les oxydes d’azote et les particules fines inférieures à 10 micromètres. Les résultats sont attendus au 2 e semestre 2019. La croisière pollue Guadeloupe 0 806 80 40 10 Vous avez une question concernant la réorganisationdes soins auCHUde Pointe- à-Pitre/Les Abymes ? L’ARS, en collaboration avec le GIP Raspeg, a mis en place un numéro d’appel pour le grand public et le personnel de santé. L’objectif est de répondre aux questions que chaque Guadeloupéen peut se poser après l’incendie du CHU ( n 2017) mais aussi donner des informations pratiques. Cette plateforme est joignable du lundi au vendredi de 8 h à 17 h. 1 Français sur 4 s’est déjà vu refuser la délivrance d’un médicament ou d’un vaccin pour cause de pénurie . C’est ce que révèle l’enquête de France assos santé réalisée par l’institut BVA. Un phénomène récurrent qui a un impact délétère sur le suivi des traitements et la qualité de vie des personnes. En effet, 45 % des personnes confrontées à ces pénuries ont été contraintes de reporter leur traitement, de le modifier, voire d’y renoncer ou de l’arrêter complètement. Une situation jugée anxiogène par 21 % des répondants (41 % pour les personnes en ALD). Dans plus d’1 cas sur 3, ces ruptures d’approvisionnement concernent des vaccins. “Au-delà du risque évident pour la santé individuelle des personnes, ces pénuries de vaccins constituent une menace potentielle pour la santé publique” , s’inquiète Alain Michel Ceretti, président de France assos santé. Pénurie de vaccins Martinique

RkJQdWJsaXNoZXIy NzAwODEx