ANFORM GUYANE N81

novembre - décembre 2018 • anform ! 61 aide sur le plan physique et émotionnel à mieux l’appréhender. “Ce travail facilite l’accouchement mais, plus important encore, il permet aux femmes de se sentir plus actives et confiantes lors de la naissance de bébé. Souvent livrées à elles-même le jour de l’accouchement, entre deux visites des sages-femmes, la kinésithérapie prénatale leur permet de déterminer quelles attitudes ou actions mettre en place. Elles vont se sentir plus à l’aise durant les contractions, adopte- ront des positions qui leur conviennent mieux, et sauront appliquer les bonnes respirations favorisant les poussées. En définitive, elles se sentiront plus rassu- rées” , explique Natacha Viscard. Plus sereines, mieux dans leurs corps, plus à l’écoute d’elles-mêmes, plus légères (les exercices stimulant la circulation sanguine et lymphatique), moins fati- guées (la kiné aide à mieux dormir), les mamans en redemandent ! Et les papas ? Deux séances leur sont dédiées où ils apprennent à préparer le corps de leur femme à l’accouchement, entre respirations, étirements et massages. De véritables coachs ! “Eux qui se sentent souvent exclus, impuissants et inquiets, peuvent ainsi mieux préparer et visualiser l’accouchement, observe Natacha Viscard. Je leur montre le massage périnéal à effectuer sur leur femme, dès la 36e semaine d’amé- norrhée, par exemple. En effet, des études ont démontré que ce massage diminue de 15 % les traumatismes obstétricaux : épisiotomie, déchirure, etc.” , explique la spécialiste.